La nouveauté est que Musulin devra, en plus des 45 000 euros de dommages et intêrets, verser à la Loomis la somme de 1 100 000 euros à la Loomis, montant cumulé de la franchise d’assurance (250 000 euros) versée par la société au titre du remboursement des sommes dérobées et de 800 000 euros réclamés par l’assureur à la Loomis au titre de l’augmentation de la prime d’assurance. Une amende symbolique de 1 euro a par ailleurs été demandée à Musulin pour le déficit d'image.
Cette peine n’a pas été assortie d’une mise à l’épreuve, ce qui d’après l’avocat de Musulin, maître Hervé Bambanaste, signifie que même si le convoyeur ne s’acquitte pas de cette somme à sa sortie de prison, il ne pourra pas être de nouveau incarcéré pour non paiement. Toujours selon son représentant "plus personne ne lui réclame les 2,5 millions d'euros volatilisés" (9 millions d'euros avait été retrouvés par la police quelques jours après la disparition du fourgon). Le délibéré sera rendu le 4 février 2011, en attendant Musulin reste en prison, toujours à l'isolement à la maison d'arrêt de Corbas. Il ne s’est pas présenté à l’audience. En appel, Musulin avait écopé de 5 ans de prison et 45 000 euros de dommages et intérêts à verser à la Loomis, la société pour laquelle il travaillait, et Allianz, l’assureur qui poursuit le convoyeur pour escroquerie (Toni Musulin est accusé d’avoir volé une Ferrari quelques mois avant le vol du fourgon). Ubn pourvoi en cassation a été effectué par la défense.