Sylvie est une habituée des TER. Elle emprunte deux lignes, tous les jours, pour rallier son domicile qui se trouve à Méximieux, dans l’Ain, à Bourgoin-Jallieu dans l’Isère, pour son job d’employée administrative.
Et pour pouvoir arriver à l’heure au bureau, Sylvie a du se lever un peu plus tôt. « Ils m’ont supprimé un train pour Bourgoin, explique Sylvie. Avant je prenais le 7h03 de Meximieux, j’arrivais à 8h04 à Bourgoin. Maintenant, je pars à 6h57 et j’arrive à 8h15. Cela fait vingt minutes de plus. Et le matin, on a pas très envie de se lever vingt minutes avant ! »
Thomas, lui, n’a pas de soucis avec le train du matin. Mais si ce responsable d’un bureau d’étude à Saint-Priest rate son train du soir à 18h04, il doit ensuite attendre 45 minutes, contre une dizaine auparavant, pour rentrer chez lui, à Bourg-en-Bresse. Ce qui amène Thomas à reconsidérer son option de transport. « Cela ne nous encourage pas forcément à prendre les transports en commun, tempère Thomas. La voiture est parfois plus pratique. Cela m’incite à réétudier le problèmes, et d’alterner à l’avenir voiture et train. »
Il va donc falloir un peu de patience aux 135 000 usagers des TER de la région pour s’adapter à ces nouveaux horaires, et puis aussi, pour attendre les trains. La SNCF a engagé des discussions avec les comités de voyageurs de chaque ligne TER pour voir s’il est possible de faire des arrangements d’horaires au cours de l’année.