Supporters venus des 4 coins du monde, banderoles, chants de soutiens. Nous ne sommes pas à Gerland mais bien dans l’un des halls d’Eurexpo. C’est dans cette ambiance survoltée que 12 candidats ont dû préparer mardi, à leur façon, une selle d’agneau et une lotte écossaise. Temps imparti : 5h35 pour préparer les deux produits. Et parmi eux, il y a Jérôme Jaeglée. Ce chef d’origine lyonnaise réalise ici l’un de ses rêves. « J’ai réalisé un rêve de gamin. Humainement, c’est une aventure inimaginable, confirme-t-il. Si on ne l’a pas vécu, on ne peut pas s’en rendre compte. On a eu du fun, on a pris notre pied. C’est ça le plus important. le résultat, c’est du bonus. »
Un candidat en pleine préparation, entouré par son coach et les cols tricolores du jury.
«Le Bocuse d'or, ça vous met un coup de pompe dans le cul !»
Devant les 20 membres du jury, Jérôme a rendu une copie presque parfaite, avec cependant quelques minutes de retard. Et c’est ce qui inquiète le chef Franck Putelat. Il a remporté le Bocuse d’Argent en 2003 et cette distinction a changé sa vie. « Comme je l’ai toujours dit, ça vous met un coup de pompe dans le cul, explique sans détour l’ancien l’auréat. Cela vous propulse partout. A l’étranger, quand votre veste est frappée d’un Bocuse d’or, d’argent ou de bronze, c’est un aboutissement. »
Avant le passage des 12 derniers concurrents mercredi, la France et le Japon étaient les favoris pour le titre.