La ville de Lyon donne un nom aux 86 déportés de la rue Ste-Catherine

La ville de Lyon donne un nom aux 86 déportés de la rue Ste-Catherine

A l’initiative de la Ville et du CRIF Rhône-Alpes, la plaque commémorant la rafle de 86 juifs au 12 rue Ste-Catherine, le 9 février 1943, a été remplacée dimanche. Elle est désormais nominative.

Le monument a été dévoilé dimanche par Gérard Collomb et l’ancien Garde des Sceaux Robert Badinter. Il remplace la précédente plaque commémorative qui ne mentionnait pas l’identité des raflés. Une demande formulée par Badinter et acceptée par le maire de Lyon. Le 9 février 1943, au 12 rue Sainte-Catherine, alors siège de la fédération des Sociétés Juives de France et du comité d’assistance aux Réfugiés, 86 juifs ont été raflés (62 hommes et 24 femmes) par la Gestapo, sur ordre de Klaus Barbie. 84 des 86 personnes arrêtées furent envoyés au Fort Lamothe à Sergent Blandan (Lyon 7e), d’où deux d’entre eux réussirent à s’échapper. Le reste des raflés, envoyé ensuite au camp d’internement de Drancy, est parti le 25 février avec près d’un millier d’autres juifs pour le camp d’extermination de Sobibor en Pologne. Convoi 53. Parmi eux un certain Simon Badinter, père de l’ancien ministre de la Justice, qui y décèdera.



Nommer pour ne jamais oublier

« Il fallait donner un nom à ces victimes pour leur rendre hommage » a déclaré Marcel Amsellem, président du CRIF Rhône-Alpes. Nathalie Perrin-Gilbert, maire du 1e arrondissement, a rappelé toute l’importance du libre-arbitre, « du choix de dire non alors que le folie semble tout emporter sur son passage. » Serge Klarsfeld, Président de l'association Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France (FFDJF), s’est félicité de l’initiative, en soulignant « l’âme passé vaillante et fidèle » de Lyon pendant l’Occupation. Gérard Collomb a clos l’exercice des discours en empruntant à l'historien et résistant Marc Bloch ces quelques mots : « Le présent pose la question du passé, mais c’est la passé qui éclaire l’étrangeté du présent. » Robert Badinter, présent en tant que fils de déporté, est resté parmi la foule recueillie, sans prononcer de mot à la tribune.

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2 commentaires
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pedro 38 le 14/02/2011 à 21:12

on amis en cause la SNCF, réfléchissons un peu. Les cheminots révolver sur la tempe, il pourrait y avoir les mineurs pour le charbon etc.. mon cousin a été déporté il n'avait rien fait pour être dans la rafle il est temps d'arrêter, cela devient du ridicule. J'ai beaucoup de peine pour tous ces pauvres gens morts dans les camps

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maman246 le 14/02/2011 à 12:50

il faut sortir de la politique de la repentance

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