« En voyant apparaître la pince sur l’écran, je me suis mise à pleurer. Je me dis que ce n’est pas possible, que c’est un mauvais rêve. » Et pourtant Anne n’était pas en plein rêve. Opérée il y a 6 mois pour se faire retendre le ventre après deux grossesses, elle a dû repasser sur le billard dimanche. Objet de l’intervention : retirer la pince chirurgicale oubliée par le chirurgien... dans son ventre ! Pour son médecin, la présence de ce corps étranger était certes contraignante, mais l’intervention aurait pu attendre encore un jour de plus. Anne ne comprend toujours pas cette réaction désinvolte. « Même aujourd’hui, il ne s’est toujours pas excusé, il m’explique simplement que ce sont des choses qui arrivent, qu’il est en fin de carrière et que ce n’est pas bien grave » explique-t-elle.
Anne, en compagnie de son avocat, Me Jean Sannier
Le directeur de la clinique Natécia « plutôt réservé sur cette affaire »
Le docteur de la clinique privé Natécia reconnaît son erreur, sans donner plus d’explications. Et à la tête l’hôpital, on prend pour l’instant, sa défense. « C’est un médecin que je connais depuis très longtemps, explique Jean-Loup Durrouset, directeur de Natécia. Il est sérieux. Nous n’avons pas eu le moindre problème depuis 25 ans. Ce n’est pas quelqu’un qui fait de l’intervention chirurgicale avec désinvolture. Il est bien conscient de ce que cela peut représenter. Il a la confiance de ses patientes. Je suis plutôt réservé sur cette affaire » Et la direction va recevoir successivement les deux parties, avant d’organiser une confrontation entre médecin et victime. Selon son avocat, Anne devrait porter plainte, sans attendre ces futures réunions.
le chirurgien n'est pas seul responsable àprès une intervention le personnel doit compter le matèriel puisqu'il faut le stériliser sinon combien devrait posséder de pinces un hôpital? au prix qu'elles coûtent , aujourd'hui il y a du matèriel à usage unique mais ici ce n'était pas le cas le comptage du matèriel a toujours existé ce n'est pas qu'à partir de 2010 ayant travaillé de nombreuses en hôpital j'en parle en connaissance de cause et pour une intervention il n'y a pas que des pinces , mais du personnel aussi responsable on en parle pas
Signaler RépondreL'erreur est humaine ,je le reconnais ,mais faire attendre la patiente pour l'opérer sous pretexe que c'était le week-end ,et faire cadeau à cette patiente des frais d'intervention parce que le jour de l'opération , c'était la saint-Valentin, c'est vraiment la honte pour ce chirurgien et cette clinique, j'espére que cette patiente va porter plainte prés les tribunaux car l'ensemble de cette affaire est inadmicible .Quant à l'ordre des médecins auquel tout le corps médical est assujeti, silence complet, étonnant pour la représentation de la profession !!! PS ,Quand on voit sur internet les prix des interventions chirurgicales de ce fameux médecin ça me laisse dubitatif, A bon entendeur salut!!!!..
Signaler RépondreA lire ce matin le sujet dans la PQR on apprend que le chirurgien incriminé a fait cadeau de l'opération d'enlèvement de la pince. Osant parler de "cadeau de Saint-Valentin"... J'ose espérer que la Sécurité sociale n'est pas associée au cadeau !!!
Signaler Répondrel'erreur est humaine...
Signaler RépondreBernard Dessapt est le nom de ce chirurgien désinvolte qui réalise, ce jour, le buzz en France entre presse, télés et radios. L'erreur humaine est toujours possible mais ce Monsieur n'est pas digne, par son comportement, du serment d'Hippocrate... Quant au directeur de la clinique il me semble être peu "commercial" aussi !! Recevoir les deux parties, organiser une confrontation il se prend pour un procureur au lieu de faire profil bas... Curieuse clinique. N A T E C I A !!!
Signaler RépondreConnaissez-vous le nom de ce chirurgien ? Ca évitera qu'on aille le voir...
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