Lame de fond ou vaguelette ? A quatorze mois de la Présidentielle, les anticipations favorables à Marine Le Pen n’en finissent pas de faire réagir. Au niveau local, les dirigeants ne sont pas en reste. Pour Philippe Cochet, le président de l’UMP du Rhône, le droite ne doit surtout pas écrémer certaines thématiques au risque faire le jeu du FN. « Je ne crois pas que l’UMP marche sur les plate-bandes du FN, recadre-t-il. L’UMP se saisit de tous les problèmes qui concernent les Français. La pire des choses serait d’abandonner certaines thématiques au Front National. Le FN, les trois quarts du temps, met sur la table des problèmes sans apporter aucune solution. Nous essayons à contrario d’en apporter » explique-t-il
Selon le sondage, le Parti Socialiste, même avec Dominique Strauss-Kahn en tête de file, ne sortirait pas en tête au soir du premier tour. Pour Jacky Darne, le secrétaire départemental du PS, le constat a valeur de mise en garde. « C’est une incitation à continuer le travail, à avancer dans les propositions, explique calmement Jacky Darne. Je crois que la réponse apportée par la gauche n’est pas suffisamment appuyée. Le scepticisme, porté par de plus en plus de Français, nous oblige à redoubler d’efforts »
Du côté du FN, on se réjouit bien sûr de ces premiers sondages favorables mais les responsables départementaux ne s’emballent pas pour autant. « Je crois que c’est une photo. Il ne faut pas tirer de conclusions trop hâtives. Jacques Chirac, en 1995, était à 4% dans les sondages, quelques mois avant la Présidentielle » explique Christophe Boudot, chef de file du FN dans le Rhône. Pour lui, la vision du Front National aux yeux des Français a pris un nouveau tournant qu’il faut désormais thésauriser. « Je crois que cela traduit surtout une bonne dynamique et une désinhibition des Français, qui osent maintenant voter Front National et le dire, se réjouit-il. Je pense que l’on peut capitaliser, et faire beaucoup mieux. »
Autre enseignement : la deuxième étude montre que Nicolas Sarkozy serait éjecté dès le 1er tour si DSK se présentait. Mais c’est désormais la validité des deux sondages d’Harris-interactive qui fait débat. En effet, Médiapart révèle mardi que l’institut a mis en place un jeu-concours doté d’un prix de 7 000€ pour inciter les participants à venir rejoindre le panel. De quoi tronquer la représentativité des sondés.
Il faut arrêtez de pleurer à chaque élection, c'est toujours un candidat de gauche qui est en tête et personne ne crie au scandale alors en plus d'être malhonnête, les gôchos sont aussi mauvais joueur mais rassurez-vous, on va vite vous sortir un nouveau sondage ou le candidat socialiste sera en tête et tous le monde sera content - c'est vrai que le ridicule ne tue pas mais en ce qui concerne la démocratie, c'est autre chose...
Signaler RépondreQuand on se donne la peine d'aller lire le Parisien et le détail des différents sondages le lecteur trouve que les médias se foutent de lui ! On ne parle que de Marine, du socialiste de service et du président. Sans préciser les autres noms mis dans la liste... Et depuis trois jours on nous gave de Marine en tête. Il existe d'autres sujets plus sérieux me semble-t-il... Et en plus on apprend que les sondés auraient été "indemnisés"... Quant aux paramètres du sondage c'est folklore !!! Alors un peu de dignité messieurs les sondeurs, mais aussi les journalistes de tous les medias. ASSEZ...
Signaler Répondreil ont tous peur
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