Cochet revient sur la défaite de Perben aux Cantonales

Cochet revient sur la défaite de Perben aux Cantonales

Lors du second café-presse de l’UMP mardi matin, le président de la fédération du Rhône est revenu sur les résultats de la majorité présidentielle aux élections cantonales de mars.

Plusieurs points ont été mis en exergue par Philippe Cochet et Michel Forissier lors de ce point presse matinal. Le score du FN lors de ce scrutin n’a pas semblé émouvoir le nouveau conseiller général du canton de Meyzieu et 1er vice-président du Département. « Ce qui fait exister le FN, c’est la faible mobilisation » explique Forissier, qui a pourtant affronté le secrétaire départemental du parti à la flamme sur son canton. « Lors du dépouillement des 200 premiers bulletins dans les bureaux de vote de mon canton au soir du deuxième tour, nous avons été rassurés sur l’emprise présumée du Front National », tranche le maire de Meyzieu, justifiant par l’argumentaire le ni-ni de l’UMP et de Michel Mercier pendant l’entre-deux tours.
Philippe Cochet est revenu sur les tentatives de Collomb pour renverser la majorité sortie des urnes. « Il l’avait déjà fait au Grand Lyon, il n’a pas réussi au Département » s’est réjoui le député du Rhône. Une stratégie du maire de Lyon qu’il qualifie de « fric-frac électoral » et de « pratique minable. » « C’est aussi ce genre de comportement qui nourrit le vote extrême », termine-t-il. Le maire de Caluire ne se montre pas plus amène avec les représentants de Lyon Divers Droite, dont les candidatures sur les cantons lyonnais ont sonné le glas des sortants Lionel Lassagne et Dominique Perben. « Je me demande si Lyon Divers Droite n’est pas, très clairement, un allié de la gauche » conclut-il. S’il estime le diagnostic juste pour le cas de Lionel Lassagne, le président de l’UMP du Rhône évoque d’autres raisons pour expliquer celle de l’ex-premier vice-président du Conseil général.

« La méthode Cochet et Forissier, c’est du boulot et une très grande proximité »


« On ne peut pas se contenter d’aller de temps en temps à la rencontre des gens », justifie Cochet. Un grief fait à la campagne de Perben qui, selon le député-maire de Caluire, a fait fi de « la notion de proximité. » C’est d’ailleurs cet impératif qui sera au coeur de la réflexion de l’UMP pour la désignation des candidats aux Législatives de 2012. Cochet y est évidemment intéressé à plus d’un titre, puisqu’en plus de remettre en jeu son mandat de député, il fait partie de la commission nationale d’investiture de la majorité présidentielle. Cette question des candidatures devrait être tranchée au plus tard en septembre. « La méthode Cochet et Forissier, c’est du boulot, et une très grande proximité », expose-t-il. L’implication de terrain devrait donc faire la différence au moment de choisir les candidats. Premier gage donné à cette proximité souhaitée : le déménagement du siège de l’UMP, qui devrait quitter les étages de la rue Edouard Herriot (2e) pour se retrouver de plain-pied dans le 6e arrondissement de Lyon très rapidement.

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