Pinder remonte au créneau concernant ses éléphants du parc de la Tête d’Or

Pinder remonte au créneau concernant ses éléphants du parc de la Tête d’Or

Gilbert Edelstein, PDG de Pinder, sera vendredi à Lyon, où il doit rencontrer les services de la Ville, pour faire le point sur la situation de Népal et Baby, ses deux éléphantes confiées au Parc de la Tête d’Or en 1999 et porteuses de la tuberculose.

L’affaire avait fait grand bruit mi-février. Deux des trois éléphantes du parc de la Tête d’Or ont été diagnostiquées porteuses du virus de la tuberculose, ne laissant d’autre choix à son propriétaire, le cirque Pinder, de les récupérer ou de les euthanasier. Une décision que n’a pas voulu prendre Gilbert Edelstein, PDG du cirque. « Tous les éléphants d’Asie sont plus ou moins porteurs du germe de la tuberculose, nous a confié mercredi Gilles Edelstein. Elles ne donneront jamais la maladie à personne », affirme-t-il, un brin anticipatoire.
L’homme nourrit toutefois quelque espoirs. Il doit rencontrer les services de la mairie de Lyon vendredi dans la matinée, avant de se rendre lui-même au Parc de la Tête d’Or pour faire le point. « Je pense que cela va s’arranger, espère-t-il. Le maire ne souhaite pas que les éléphantes soient euthanasiées. »
Il garde toutefois la dent dure contre David Gomis, le directeur du zoo de la Tête d’Or, qui a mené les tests sur Népal et Baby. « Je ne peux même plus les reprendre, peste-t-il. Elles sont marquées à jamais comme des bêtes venimeuses, des animaux à problème. » D’autant que Gilbert Edelstein, qui instruit un projet de PinderLand sur 130 hectares à Perthes-en-Gâtinais (Seine-et-Marne), aurait souhaité pouvoir récupérer ses animaux. Mais soignés évidemment.
Un statu quo qui pourrait donc trouver une issue vendredi. Edelstein confie d’ailleurs qu’après avoir prévenu les services du ministère dédié pour que des tests complémentaires soient menés, pour déterminer si les éléphantes sont contagieuses pour l’homme. Une contrainte toutefois, ces tests ne sont réalisables qu’une fois tous les six mois, via de contraignants lavages de trompe.

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1 commentaire
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PEINAR le 13/04/2011 à 21:59

Bravo pour l humanité, l'avidité, la reconnaissance: voila 2 bêtes qui ont rapporté du fric a pinder, des visiteurs au parc, et pour lesquelles on refuse quelques contrainte 2 fois/ an!!! Ces 2 institutions méritent le boycott pur et dur tant que les 2éléphantes ne sont pas soignées comme elles le méritent. Leurs conditions de vie sont déjà pas top, alors là, l humain devient méprisable!!!

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