Il aura fallu plus d'une mi-temps aux lyonnais pour venir à bout de vaillants palois. Menés au score (0-3, 6e) rapidement, ils égalisent puis prennent péniblement l'avantage (6-3, 30e) grâce à deux pénalités de Lee Thomas. "On n'a pas su se mettre dans le bain. On a été très mauvais en touche et à la mêlée toute la première mi-temps" confiait le 3e ligne Eugène Nzi. Ses co-équipiers sont incapables d'attaquer et de se porter vers l'avant dans le camps adverse. Conséquence, ils rentrent aux vestiaires à égalité avec les béarnais (6-6) suite à une seconde pénalité de Darbo concédée à la 35e.
Au retour de la pause, le LOU se met à jouer plus haut, rectifie le tir en conquête et réussit çà où il avait échoué à Gerland contre Oyonnax: l'ailier Ratuvou aplatit à la 53e minute, concluant une belle phase menée par la charnière Salobert-Sadourny. Lee Thomas transforme le seul essai de ce mach d'avants, Lyon prend de l'avance (13-6) et ne la lâchera plus sans être pour autant exceptionnel. Pau revient à 13-9 grâce à un drop bien senti de Hough mais le vent a tourné, le LOU a pris l'ascendant. Thomas scelle la victoire lyonnaise avec une dernière pénalité, score final 19-9. "J'ai trouvé qu'on a fait une excellente seconde période, la meilleure depuis longtemps" estime le coach Raphael Saint André, tandis que le demi de mêlée Brice Salobert voit lui une "mauvaise prestation" des lyonnais dans ce match où seule la victoire comptait.
Le LOU compte 7 points d'avance sur son dauphin grenoblois et peut être sacré champion de France de Pro D2 dès dimanche si Grenoble perd contre Dax, mais il le sera vraisemblablement à Geoffroy Guichard dimanche prochain pour le dernier match de la phase régulière à Saint-Etienne. Une accession lyonnaise en Top 14 dans le Chaudron... chiche?
Que ce fut laborieux, j'ai souffert devant mon poste télé.Que de mauvais choix, d'en avant , de lancer en touche perdus. Sur la seule action construite avec les avants, qui sont repartis plusieurs en maul dans l'axe du terrain , cela amène le seul essai du match. A St E TIENNE, il faut faire jouer les vieux briscards devant "Nauroy, Fiard "et autres d'entrée de jeu.Les entraineurs sont blancs comme des cachets d'aspirine, ils transmettent leur stress aux joueursqui perdent tous leurs moyens. C'est vrai que la montée en top 14 engendre beaucoup d'enjeu. Mais à St Etienne il faudra rentrer sur le terrain comme si c'était une finale du championnat et la gagner!!!
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