Issu du théâtre, l’homme a débuté sa carrière à l’aune des années 2000 dans les pianos-bars de New-York, avant de bifurquer vers la comédie musicale. Sa voix d’or lui a ensuite ouvert les portes de l’opéra. Une aventure américaine qui prend fin avec la crise des sub-primes. « 99% des compagnies américaines, financées par le privé, se sont cassé la figure », confie-t-il. L’occasion pour l’artiste proteïforme de retourner vers l’Europe pour proposer son format unique. « Je n’ai pas voulu mettre que de l’Opéra, confie-t-il. J’ai toujours eu un éclectisme au sein même de l’opéra. J’ai rajouté un peu de Broadway, de chansons populaires. Le tout à été mêlé avec de la théâtralité. J’ai cette culture du one man show, des entertainers. »
Ce génial touche à tout possède également un sacré pédigree. En 2004, alors qu’il n’a que 23 ans, il est admis au Conservatoire Rimski-Korsakov de St Petersburg où il fait ses débuts en qualité de soliste. Il en sortira avec la mention Honneur. Puis il intègre l’année suivante l’Académie des Jeunes Solistes du Théâtre Mariinsky de St Petersburg. Eclectisme ne rime décidément pas avec dilettantisme pour David Serero. Le baryton devrait d'aileurs faire son retour dans la région avant cette fin d'année puisqu'il est attendu au festival Lyriquement Vôtre à Vonnas. Il est également attendu en janvier 2012 avec l'opérette de Lyon début 2012.
Lundi 16 mai - David Serero - Salle Molière,18 quai de Bondy, 69 005 Lyon