Lyon Mag : Comment expliquez-vous le mouvement des Indignados (1) qui frappe l’Espagne depuis la mi-mai ?
José Maria Marco : Il y a un fond économique et social qui guide cette révolte. Le taux de chômage de la population active en Espagne est de 22%, avec 5 millions de personnes sans emploi. 45% des moins de 25 ans sont au chômage en Espagne. Cette réalité sociale se traduit par un profond désespoir. La crise des autonomies frappe également l’Espagne, qui n’a pas pu prendre des mesures économiques et sociales face à la crise.
Quelle est cette crise des autonomies que vous évoquez ?
En Espagne, la logique des autonomies fait que quand le gouvernement doit mettre en place des mesures politiques, il doit systématiquement passer par les régions autonomes. C’est un poids énorme dans la prise de décision. L’incapacité à être réactif face aux évènements est problématique. Cela pose en plus le problème de l’identité de l’Etat espagnol. Il n’est pas anormal que les gens finissent par se dire : « Qui nous gouverne réellement ? A qui devons-nous nous adresser quand nous avons un souci ? » La classe politique nationale s’en trouve discréditée. Elle a perdu sa légitimité face aux citoyens.
Est-ce une révolte circonstancielle ou a-t-elle de réels soubassements idéologiques ?
Il y a un peu des deux. Il y a un cri de révolte lié au contexte économique de l’Espagne. Avec un taux de chômage raisonnable, ce mouvement n’aurait pas existé. Cette réalité objective est incontestable. Mais il y a également un soubassement idéologique qui se revendique du marxisme. Pas un marxisme dogmatique, mais très radical.
Le mouvement s’en prend pourtant sans distinction à l’ensemble du système politique...
Je pense que c’est une façon de proposer une autre alternative au Parti Populaire, qui correspond à la droite espagnole. En Espagne, il y a un vrai désarroi d’une partie de la gauche qui se détache du PSOE (parti socialiste ouvrier espagnol), dont le secrétaire général n’est autre que le président du gouvernement José Luis Zapatero. Cette frange ne peut pas imaginer d’alternative politique. Cette situation de crise de la gauche a permis de pérenniser le mouvement du 15 mai.
Et pourtant, d’une révolte idéologiquement à gauche, c’est la droite espagnole qui ressort en grande gagnante des élections municipales du week-end dernier...
Cela prouve qu’au niveau des résultats électoraux, le mouvement n’a pas eu d’influence. Sinon, le taux de participation aux Municipales espagnoles aurait été catastrophique. Il reste, au contraire, assez important (66% - + 3 points par rapport à 2007 NDLR). Aussi, le Parti Populaire n’aurait pas eu un tel score si la crise était si profonde. On aurait du voir également émerger l’extrême-gauche. Elle progresse certes, mais dans une mesure raisonnable.
Pensez-vous que le mouvement soit exportable à l’étranger ? Quelque 150 militants ont fait le siège lundi de la place Bellecour à Lyon...
Je ne pense pas qu’en France ces mouvement prennent la même tournure qu’en Espagne. Le terreau social spécifique à l'Espagne est singulier et ne se retrouve pas partout. Toutefois, la principale difficulté du mouvement, c’est qu’il est sans leader. Et sans leader, il n’y aura pas de débouchés politiques et organisationnels. Soit le mouvement est capable de se structurer, soit il s’effondrera de lui-même. En France et à Lyon en particulier, s’il n’y a pas de leaders qui émergent, identifiables, le mouvement risque de faire pschitt.
(1) Nom donné aux révoltés espagnols du 15 mai, qui occupent la Puerta del Sol a Madrid. Il a pour origine l'ouvrage de Stéphane Hessel Indignez-vous. Ils dénoncent la collusion des milieux financiers avec la politique, l’incapacité du gouvernement espagnol à faire face à la crise. A la manière des révoltes du Printemps arabe, ils agissent en occupant les grandes places publiques dans les villes.
Mardi 24 Mai 2011 à 13h41
Révolte en Espagne : « A Lyon, le mouvement risque de faire pschitt »
Le correspondant du Parti Populaire pour le Rhône est revenu sur le mouvement de révolte sociale qui frappe l’Espagne et qui s’exporte dans plusieurs villes d’Europe, dont Lyon.
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Puro : cigare Porro : pétard. Je vous voulais parler des pétards. Vous auriez pu deviner dans le contexte de ma phrase. En Espagne on fume plus de porros que de puros. PS : c'est bon un bon cigare...
Signaler RépondreHallucinant... Relisez-moi et arrêter de juger, d'extrapoler et de me prêter des sentiments et des opinions. Gardez la tête froide. Adieu.
Signaler Répondreaaah Monsieur (ou Madame), Que c'est dur de dialoguer via un forum ou autre machin d'internet, de saisir le fond et de ne pas trop se pencher sur la forme. Pour commencer chacun d'entre nous est différent. Cela choque certains car depuis des 10zaines d'années on cherche à catégoriser (les C.S.P) et ceci marque les esprits trop faibles (petite provoc gentillette ;p)). Ainsi vous-même, qui possédez un esprit très fort (je vous crois sur parole) vous me catégorisez : de gauche (alors que ceci ne veut rien dire sauf à parler de doctrines économiques ce que peu connaissent), méprisant (à votre égard alors que je respecte votre opinion car issu de votre expérience de vie, que vous confrontez à ce que montre et vous dise les journaux), intello (je m'esclaffe) et belliqueux (ceux qui ne sont pas d'accord avec moi sont contre moi). Assez incroyable vu que le discours qui vous a heurté ne concerne que la fin de ma précédente diatribe... Donc vous avez analysé toute ma vie (assez remplie en matière de découverte d'autrui) à travers ces lignes... (soupir) Je vais vous répondre personnellement, et non pas au nom des quelques millions de nos compatriotes : je ne me reconnais pas du tout dans vos propos sociologiques à 2 balles, pleins de poncifs. Je n'aime pas ce que mon pays est devenu, mais je l'aime. Je n'ai pas perdu la mémoire, et j'ai toujours gardé les yeux bien ouverts depuis tout petit. Et j'ai toujours cherché à comprendre ce que je voyais et vivais, tout en cherchant à vivre un maximum d'expériences, à rencontrer un maximum de personnes. Et je ne laisse pas les reportages de chaines TV ou de journaux non indépendant me conter des salades (faux reportages, montages grossiers, trucages de chiffre, détournement d'images...) Ceci peut-être parce que dans ma jeunesse de pseudo-journalistes ont payés des jeunes des Minguettes pour brûler des voitures afin de faire un reportage à sensation. Et si vous voulez des solutions à essayer j'en ai plein ma besace, dont bien peu ont été présentés par nos habituels politiques, philosophes, chroniqueurs... Pas assez simplistes je suppose. Je parlais de "diviser pour mieux régner" mais pour dire que c'est la doctrine de nos dirigeants de tout bord. C'est grâce à cette maxime que vous voyez ce qu'ils veulent que vous voyez, grâce aux oeillères qu'ils vous ont posé. Bref relisez avant de vous emballer. Voilà la seule éventuelle animosité que je pourrais trouver à votre égard c'est juste cette sale manie de chercher à classifier des êtres humains, chose que j'observe, déteste, joue avec, et défie depuis mon enfance. Sinon c'est le même respect pour tous teinté d'indifférence. Vu que ce sujet concerne l'Espagne et non pas la France vu par un français, je dirais que... c'est pire là-bas ! Beaucoup plus pire là-bas au niveau des poncifs, du chauvinisme, de la méconnaissance d'autrui. Ceci est à mon sens dû à la nécessaire grande réconciliation qu'il y a eu il y a quelques années, au nécessaire oubli du passé où peu de temps auparavant on se déchirait ou on s'entretuait au sein d'une même famille. Ce qui a tourné à l'autisme. Autisme qui a entrainé la crise du ladrillo (regardez le lien youtube) Et oui, au delà des Pyrénées, l'Afrique ! (comme on dit là-bas je précise)
Signaler RépondrePS II: Monsieur Bernard, depuis quand fumer "un purro" de temps en temps est-il un comportement de nouveau riche ? Economiquement parlant, il est plus rentable de fumer un cigare par semaine ( exemple le bhk 56 de chez cohiba qui coûte un peu plus de 50€, l'un des plus chers du marché), qu'un paquet de cigarette et pourquoi pas qu' une barrette de shit à 10 euros tous les jours. (soit un peu moins de 110€ par semaine). Excusez-moi, c'est vrai que vous faîtes parti de ces personnes qui ont une image négative du cigare. En gros " les cigares c'est pour les gros patrons qui en achètent en exploitant des petits travailleurs". Je vois que chez vous les clichés sont de mises, si c'est "youtube" qui vous donne ce type d'idée je vous suggère d'arrêter tout de suite.
Signaler RépondreApres avoir lu le discours de monsieur Bernard "l'ami de tous", je trouve sa vision de l'Espagne plutôt juste. Alors pourquoi ne pas faire de même pour la France? J'adore mon pays, la France, mais je déteste sa mentalité. Le français aime râler, protester, manifester mais ne donne aucune solution en contre partie. En gros coupons la tête du roi et après on avisera. Le français est jaloux de la réussite d'autrui, il ne félicitera jamais quelqu'un, il préfèrera le voir s'enfoncer. Le français déteste sont pays, il lui trouve tous les défauts du monde mais ne se verrait jamais le quitter. En France lorsque quelqu'un dit " J'aime mon pays, je suis fier d'être français", c'est logique de le traiter de "fasciste". Le seul moment où le français a le droit de revendiquer son patriotisme c'est quand une bande d'attardé mental joue au ballon et arrive à gagner une coupe. J'entend souvent parler de chauvinisme à la française, " J'ai beau arpenter les rues, pas de chance je ne l'ai jamais vu". "Monsieur Bernardo" voudrait nous faire croire qu'il fait parti de ces gens ouvert d'esprit mais revendique son appartenance à "cette élite d'esprit" qui méprise la télévision. Il vous dira "si tu préfère le jt de tf1 à youtube, tu es un crétin". Il fait partie de ces gens qui se disent ouvert d'esprit mais si tu n'es pas d'accord avec lui tu devient automatiquement un ennemi. Vous dite agir " en vous informent véritablement" mais comment faites-vous pour être aussi intelligent ? Un jour quelqu'un devra m'expliquer ce qu'est la véritable information comparé à la fausse, et me prouver par A+ B que c'est bien la vrai. Trop d'exemple dans le passé nous ont prouver le contraire (exemple: Michael Moore). Pour finir j'aimerais opposer cette expression "diviser pour mieux régner" par cette citation, "L'Homme est un loup pour l'Homme". Que voulez vous diviser ? L'Homme est égoïste par nature est cela depuis toujours. S' il vit avec ces semblables c'est pour survivre et non par bonté d'âme. Que voulez vous diviser ? Les gens se détestent car ils voient qu'ils ne sont pas tous logés à la même enseigne. Pas besoin d'être informé pour voir que ce pays se dégrade. Si les gens se détestent ce n'est pas que de la faute de la télévision (excuse-moi grand Satan de parler de toi ainsi) ou des politiques. Mais plutôt, du fait que les gens ne sont pas aveugles. En effet, ils en ont marre de voir les mêmes choses à travers leurs fenêtres (en tout cas ceux qui habitent dans une grande ville et de préférence dans un immeuble). Pour ma part, je pense que l'Homme, au fond de lui, déteste son semblable car il ne pourra jamais vivre en harmonie avec lui. PS: Bernard, pourquoi tant d'animosité contre ma personne alors que sauvageon69 à gagné plus de sympathie à votre yeux? Ne feriez-vous pas parti d'un même courant d'idée qui se revendique de gauche par hasard? Si oui je comprends votre animosité a mon égard.
Signaler RépondreAutant pour moi, je m'adressais évidemment + particulièrement à : Anarchiste de droite à tendance anarcho-capitaliste et non au jeune sauvageon ;-)
Signaler RépondreAprès quelques années passées à vivre en Espagne, depuis de retour, je voudrais apporter quelques précisions. Il est important de relever dans ce texte ceci : "en Espagne, la logique des autonomies fait que quand le gouvernement doit mettre en place des mesures politiques, il doit systématiquement passer par les régions autonomes. C'est un poids énorme dans la prise de décision. L'incapacité à être réactif face aux évènements est problématique". A ce titre on ne peut parler de pays unitaire mais plutôt d'une sorte de fédéralisme bâtard. Ainsi la Catalogne qui est maintenant très très proche d'une "indépendance". Par exemple le castillan n'est plus obligatoire. A l'école c'est le catalan qui est enseigné et obligatoire d'utilisation dans les institutions publique. D'ailleurs au parlement national le représentant de la Catalogne se fait traduire... Pareil pour le pays basque, le pays valenciano qui n'en est pas loin... Comme beaucoup de français j'avais une vision "onirique" de l'Espagne. Mais ce que l'on vit en vacances faut se le taper aussi le reste de l'année. Et le supporter ! Pour ce tout nouveau mouvement : il y a encore quelques mois tout était tout beau tout rose en Espagne : "on est les meilleurs du monde, on a le plus beau pays, la meilleure bouffe, on est les plus si les plus ça..." Aucune conscience politique et encore moins économiques !! Aucun intérêt d'ailleurs à ce genre de truc... Trop prise de tête pour des jeunes et des moins jeunes qui ne veulent pas vieillir, se satisfont d'être chez papa et maman à 30-35-40 piges, qui trouvent normal qu'un vieux F3 soit vendu entre 250 et 350000 euros, avec des salaires de "mileurista" soit autour de 1000 € par mois (73 % de la population en 2010). Mais non tout va bien on est les meilleurs du monde, c'est comme ça, faut acheter sinon tu enrichis ton proprio etc etc Et laisse-moi fumer mon purro tranquille et mater mon match de foot en buvant una caña de bière. Des comportements hallucinant de "nouveaux riches"... Et l'administration... A ceux qui pleure de l'adm française levez-vous à 5 h du matin pour aller un document dans une administration. Quant aux botellones ceci est toléré (malgré les fortes nuisances de bruit, de saoulerie publique de gosses de 12 à 18 ans, de déchets) pour occuper cette jeunesse sans boulot. Bourrez-vous vous manifesterez moins. Almudena : "Pour ce qui est du Portugal comme de l'Espagne il faut savoir que leurs crises budgétaires résultent de la contagion de la crise grecque. Le problème provient donc plus du système monétaire européen que d'un problème de gestion des partis socialiste". Non. Le problème date d'Aznar qui a libéralisé le secteur de la construction ce qui a entrainé la burbuja, (la bulle immobilière) . Regardez ça c'est très bien expliqué : &feature=aso Bref : 50 % de chomage chez les - de 25 ans, pas d'avenir a part serveur dans un bar et des manifs. Quoi de surprenant. ? N'empêche, à Madrid, l'une des villes les plus endettées au monde, avec des amendes de stationnement à 150-200 €, le maire est repassé les doigts dans le nez. Pour finir je tiens à dire que j'en ai vraiment ras le Q des sempiternelles "les français puent, les français râlent, les français sont idiots, les français..." C'EST PARTOUT PAREIL !!! Marre de ces lieux communs ! Arrêtez de répéter ces âneries et de les véhiculer. A moins que vous ne vous sentiez hors du commun. Si le seul truc que vraiment je reproche à mes contemporains c'est d'ouvrir leur bouche à propos de tout, de ne pas prendre le temps de se forger une véritable opinion et de la remettre en question et surtout de se contenter de ce que leur dise les journaux. Alors merci Sauvageon69 pour ton analyse sociologique à 2 balles : "la France est un pays de râleur où l'action n'existe pas. Le français parle mais n'agit pas. Les gens sont divisés et ils ne communiquent plus ( juste sur des réseaux sociaux) et surtout, ils se détestent. Les origines des français sont beaucoup trop dissemblables" Moi je parle avec des gens, humains avec leurs qualités et leurs défauts. Et ceux qui n'ont pas envie me parler je leur parle pas. Mais surtout je regarde pas la télé et n'ecoute pas ceux qui veulent m'expliquer que les français sont comme ci comme ça, et à ce titre j'agis. J'agis quand je m'informe véritablement, quand j'achète ou pas qq chose... Et surtout que n'oublie que si certains pensent cela c'est que le principe qui vient d'en haut : diviser pour mieux régner, est répété inlassablement. Merci de votre lecture et regardez le lien sur youtube.
Signaler RépondrePour répondre à Sauvageons69, je reconnais que l'emploi de "raisonnable" n'était pas approprié. Cela dit sur le fond de mon argumentation, et visiblement cela n'a pas marqué Sauvageons69, je ne change rien. Par contre me souhaiter le chômage, pourquoi la misère et la mort révèle de la part de cette personne un état d'esprit bien particulier, en tout cas pas humaniste du tout. Pour ma part, je vous souhaite beaucoup de réussite dans votre vie, beaucoup de joie et beaucoup de santé. Je remercie Anarchiste de droite pour quelques uns de ses propos. Cependant je voudrais qu'il m'explique en quoi mes conclusions sont cyniques. Je rappelle à ce monsieur qu'à aucun moment je n'ai attaqué le mouvement et encore moins ceux qui ont participé. C'est pourquoi me reprocher comme le fait Sauvageons69 de décribiliser ce mouvement et bien excessif. Cela n'a jamais été mon intention. Je ne vous cache pas monsieur anarchiste de droite que vos réticences sur la mentalité française me mettent mal à l'aise. Comment doit-on l'interpréter? Pour ma part un être humain quelque soit ses origines a droit au même respect et à la même dignité.
Signaler Répondre"un taux de chômage raisonnable"... ? Je vous souhaite vivement de goûter aux joies du chômage un jour, que le taux soit raisonnable ou pas ! "On aurait du voir également émerger l'extrême-gauche. Elle progresse certes, mais dans une mesure raisonnable." Heureusement qu'il y a toujours des gens "raisonnables" pour nous aider à analyser l'actu... Rien que le titre de l'article contribue à lui seul à décrédibiliser ce mouvement sur Lyon... mais, c'est vrai que manifester son mécontentement ce n'est pas bien "raisonnable"...
Signaler RépondreM'intéressant de près au mouvement de "la Puerta del Sol" et à son possible impact en France, je tombe sur cette interview d'un monsieur de "centre- droit" espagnol. Le discours est beau, les arguments paraissent justes et la conclusion semble cynique sur l'état des mentalités françaises. En effet, qu'elle est la différence entre une mentalité française et une mentalité espagnole? Pourquoi ces voisins frontaliers ne pourraient-ils pas connaître le même cheminement de pensée? L'une existe (espagnol), l'autre n'est qu'un résidu de plusieurs mentalité. ( française si vous ne l'avez pas compris). Aujourd'hui, et vu l'état de la mentalité française, je pense qu'il serait impossible de connaître la même pseudo-revolution. La Franc e est un pays de râleur où l'action n'existe pas. Le français parle mais n'agit pas. Les gens sont divisés et ils ne communiquent plus ( juste sur des réseaux sociaux) et surtout, ils se détestent. Les origines des français sont beaucoup trop dissemblables. Prenez les apéros géants ("botellon"), pourquoi cela ne marche pas en France? En Espagne ce type de manifestation existe depuis plus de 4 ans et il y a eu que quelques débordements , l'état a essaye de canaliser et donner les moyens pour que ce type de manifestations perdurent, alors qu'en France il y a une bavure des la première manifestation. Les espagnols ont quelque chose en commun, un passé, une expérience fédératrice et une soif de liberté qui au final les aura conduits a leur chute (économique). un immigrant portugais, italien, maghrébin ou africain , qu'ont-ils en commun ? La soif de jours meilleurs ( emploi, argent ....). Sinon, ont-ils les mêmes mentalités ? la réponse est non car ils viennent de différents pays. Donc cette dernière phrase résume l'échec d'une pseudo révolution du type "puerta del sol" en France. P.S: A tous nos amis anti-fascistes je leur conseillerai d'avoir un peu plus de savoir vivre, un défaut fort répandu dans leur milieu.
Signaler RépondrePour répondre à monsieur Antifasciste, insulter quelqu'un parce qu'il ne pense pas comme vous c'est du fascisme. Le traiter de fasciste pour le déligitimer dans un débat c'est le propre de l'intolérance. D'ailleur ce monsieur est surpris que l'on donne la parole à un ancien franquiste. Est ce digne d'un démocrate et d'un vrai anti fasciste? Qui est-il pour me qualifier d'ancien franquiste? Connait-il mon parcours personnel? Non. Au lieu de lancer des slogans simplistes du type a bas le PP (révélateur de son inculture politique), qu'il prenne connaissance de nos programmes. Nous sommes centristes, réformateurs, attachés aux libertés individuelles et à la démocratie. Pour répondre à Pau, en quoi m'exprimer sur les limites des autonomies c'est grave. Je n'ai fait que m'exprimer. C'est mon droit. J'ai le droit de penser et de m'exprimer tout comme vous. Votre projet de société est-il totalitaire? Ce rappel à la guerre civile est indécent. Nous condamnons tout crime d'ôù qu'il vienne. Nous avons dans nos rangs d'anciens petits fils de républicains tout comme il y a dans les rangs du PSOE des petits fils d'anciens digintaires franquistes. Seulement l'Histoire a évolué et les anciens camps des années 30 ont disparu, que cela vous plaise ou non. Traiter la société espagnole de malade, d'inculte et de réactionnaire parce que les résultats électoraux ne vous donnent pas satisfaction c'est du mépris, c'est de l'arrogance. Pour qui vous prennez vous? La démocratie c'est l'alternance. Aujourd'hui c'est le PP qui gagne, demain le PSOE. C'est le principe de la démocratie. Sinon c'est la guerre civile. D'où votre indécense. La réponse de monsieur A est d'un autre niveau. Je ne la partage pas bien sûr mais au moins elle s'inscrit dans le débat de fond et je vous remercie pour la qualité de votre argumentation. Je ne veux pas être simpliste dans mes réponses. Je dis seulement que la crise nous oblige à prendre des décisions difficiles, comme des gouvernements de gauche ont du les prendre. Cependant, dire que la crise en Espagne trouve ses origines dans les politiques prises sous les gouvernements Aznar ne me satisfait pas. Je rappelle que Zapatero dirige l'Espagne depuis 7 ans, qu'il avait très largement le temps de revenir sur les politiques passées. Qu'a t-il fait? Pas grand chose. Quand le système financier a failli s'effrondrer la France, le Royaume Uni, la Belgique, les Pays Bas ont pris des mesures d'urgence. Zapatero a attendu 6 mois avant de sortir de le plan E. C'était trop tard et voilà le résultat.
Signaler RépondreJe'ai présque oublié mon français mais je vais essayer. Quelqu'un qui n'est pas d'accord avec les mots d'un autre doit faire des arguments et non simplement appeller lui "fasciste". Ça monsieur c'est pas un exercise de démocrace (reélle ou non) mais il s'agit de l'intolerance. Ça vous désacredite.
Signaler RépondreMonsieur Jose Maria Marco, "Aller en Grèce, aller au Portugal, aller en Espagne et voyez ce que des gouvernements socialistes ont fait avec la pression du FMI dont le dernier directeur était le socialiste DSK." Tout d'abord, DSK n'était pas à considéré comme appartenant au parti socialiste quand ce dernier était directeur du FMI : c'est le fameux devoir de réserve. Pour ce qui est de la Grèce, il faut savoir que l'origine de la crise résulte de l'explosion du déficit fiscal engrangé et masqué par l'ancien gouvernement conservateur. De plus, la soit disant mauvaise gestion de cette crise par le gouvernement de gauche est essentiellement dû aux politiques de réajustement structurel imposées par le FMI et l'Union européenne. En d'autres termes, la gauche au pouvoir ne fait qu'hériter de difficultés enfantées par la droite et est critiquée pour sa politique, alors que cette dernière est en réalité typiquement de droite. Pour ce qui est du Portugal comme de l'Espagne il faut savoir que leurs crises budgétaires résultent de la contagion de la crise grecque. Le problème provient donc plus du système monétaire européen que d'un problème de gestion des partis socialistes. Enfin, il ne faut pas oublier l'Irlande, où la situation est toute aussi alarmante, et ce malgré une gestion de l'ancien gouvernement centriste. En conclusion, il est simpliste et partisan de reporter les fautes sur les socialistes dans l'espoir de s'approprier leur électorats. Les causes de ces crises et des situations économiques et sociales qui en résultent découlent davantage de l'ensemble du système économique et financier mondial, d'où la nécessité, soulignée par les mouvements (espagnols comme français), de dépasser les enclaves politiques.
Signaler RépondreExcuse-moi pour mon francais, ne ça fait pas longtemps que je l'étudie. Seulement dire que c'est tallement grave dire que le probleme sont les autonomies, qu'il ne faut pas continuer à lire. C'est aberrant. Seulement il faut savoir que comme trè bien dis un lecteur, le PP est le partit politique qui ne regrette pas les crimes de la guerre civil faits par Franco, et en "democracie" ils voulaient illegaliser partit politique comme Bildu. La societe espagnole es malade, inculte et réactionnaire, si non comme on explique les resultas des elections.
Signaler Répondretiens on donne la parole aux anciens franquistes comme gardien de la démocratie maintenant ? A bas le PP !!
Signaler RépondrePour répondre à monsieur C, je ne donne de leçons à personne, je me contente de m'exprimer. Il me semble qu'en France la liberté d'expression existe encore. A moins que monsieur C et ses amis envisagent de la réserver à quelques activistes. Pour répondre à monsieur F que qualifie mes réflexions d'un autre temps, avec le qualificatif faussement interrogatif de "réactionnaire",, qualifier l'autre ferme la discussion et ne l'entretient pas. En quoi mes propos sont-ils d'un autre temps et réaccionnaires? J'attends vos arguments pas vos qualificatifs. Trop facile sinon. Pour répondre à Monsieur C. Facile là aussi pour disqualifier l'autre d'aller chercher des ancètres, d'un autre temps. Je rappelle à ce monsieur que 80 % des adhérents du PP sont nés après 1970, que dans ses statuts le PP se qualifie de formation centriste et réformiste. Pour répondre aux deux messieurs sur l'absence des leaders, j'ai repris les propos de Stéphane Hessel dont sa brochure "indignez vous" a été largement diffusée à "la puerta del sol". Stephane Hessel qui reste la référence morale et intellectuelle du mouvement espagnol des "indignados"a lui même émis des doutes sur la pérennité du mouvement à cause d'une absence de leader. Pour répondre à monsieur F, je ne considère pas la situation de la France comme idéale. Je vois moi aussi la souffrance sociale et humaine autour de moi. Je dis seulement que c'est la moins mauvaise. La France a réussi, jusqu'à maintenant, à sauvegarder l'Etat providence. Aller en Grèce, aller au Portugal, aller en Espagne et voyez ce que des gouvernements socialistes ont fait avec la pression du FMI dont le dernier directeur était le socialiste DSK. En Espagne nous n'avons même plus d'Etat providence: suppression du revenu minimum, suppression de la prime au nouveau né, retraite à 67 ans, 5 millions de chômeurs... De grâce messieurs, vous avez tout à fait le droit d'être en désaccord avec moi et tant mieux pour le débat. Mais j'attends des réponses sur le fond et non des mises en cause personnelles. A aucun moment je n'attaque ce mouvement, à aucun moment je ne disqualifie personne. Au contraire, j'apprécie son coté jeune et non violent. Mais j'ai encore le droit d'émettre des réserves.
Signaler RépondreCitation : "Toutefois, la principale difficulté du mouvement, c'est qu'il est sans leader. Et sans leader, il n'y aura pas de débouchés politiques et organisationnels." D'accord M. José Maria Marco, mais alors, comment expliqué vous le succès énorme du mouvement espagnol ? Car je vous le rappelle, il est SANS leaders.
Signaler RépondreC'est sur qu'en tant que représentant du Parti Populaire, ce Monsieur Marco peut donner des leçons. Son parti conservateur a pour ancêtre :L'Alliance populaire (Alianza Popular) qui "fut fondée le 9 octobre 1976 comme une fédération de petits partis conservateurs, certains étant dirigés par d'ancien franquistes. " (wiki). Il est appreciable qu'il vienne nous parler du besoin de leaders...
Signaler RépondreMonsieur José Maria Marco nous fait part de réflexions qui me semblent d'un autre temps. (vous avez dit réactionnaires ???) Un mouvement sans leader peut très bien exister dans un monde organisé autour des idées et non des pouvoirs. Que Monsieur le représentant du PP prenne donc connaissance d'un "petit" projet comme Wikipedia (par exemple) avant de nous expliquer qu'un mouvement/projet "doit" être dirigé par des "leaders". Quand à la situation sociale en France, je suis bien malheureux de constater qu'elle est bien loin d'être idéale. Pour ceux qui en doutent encore, je suggère d'étudier la situation sociale dans ces zones appelées "banlieues sensibles" qui regroupent une si grande partie de nos concitoyens.
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