Buffet vise le Top 15 européen pour Lyon

Accompagné pas Michel Havard, Bruno Gignoux, Guy Barret et Robert Thévenot, le sénateur-maire d’Oullins a exposé jeudi sa méthode pour imposer la ville à l’échelle européenne.  Lyon est actuellement 19e au baromètre 2011 d’Ernst & Young sur l’attractivité des métropoles économiques européennes.
Le principal opposant à Gérard Collomb au Grand Lyon estime que « la gestion économique de l’agglomération est aujourd’hui à des années-lumière de ce dont le territoire a besoin pour devenir enfin la métropole européenne qu’elle mérite d’être. »
En contrepartie, Buffet lance des pistes, avec ce voeu pieu : « créer un territoire démographiquement puissant avec une taille critique au-delà de deux millions d’habitants. » Une pierre lancée dans le jardin du député-maire de Caluire Philippe Cochet qui, s’il siège au même groupe que Buffet au Grand Lyon, travaille désormais en franc-tireur au sein de son think-tank L’Autre Métropole. En effet, le président de la fédération UMP du Rhône veut mettre un terme à la politique de surdensification des territoires. L’exact opposé de Buffet.
Le sénateur-maire d’Oullins propose également un développement plus ambitieux des « infrastructures de transports qui sont l’élément essentiel dans le choix d’implantation des entreprises et qui font cruellement défaut faute de vision et de volonté politique depuis 10 ans. »
« Seule cette démarche, fondée sur une logique de développement durable, est aujourd’hui en capacité de générer le dynamisme et l’enthousiasme, de fédérer les énergies régionales nécessaires à la construction du Grand Lyon dans les 30 années à venir », termine-t-il.