« On peut commencer le travail. » La fin de la première intervention de Rémi Garde lors de sa présentation résume toute la tâche mais aussi toute l’envie qui devraient marquer sa saison 2011-2012. A seulement 45 ans, il devient le 13e technicien sous la direction de Jean-Michel Aulas. Mais l’homme, qui connaît bien la maison en tant que joueur (entre 1984 et 1993) et en tant que cadre tapi dans l’ombre (depuis 2003), sait à quoi s’attendre : « Je suis très heureux et très fier d'accepter ce challenge que l'ensemble du club m'a proposé. C'est un moment fort pour moi. Je me sens chez moi ici et bien sûr investi d'une mission très importante. […] Dans les grands clubs et à l’Olympique Lyonnais, les objectifs sont toujours très élevés. Je suis quelqu’un d’ambitieux et je connais le monde du football. On est tous des compétiteurs, je suis un compétiteur. J’aime bien le beau jeu, j’aime bien le spectacle. Mais je suis aussi quelqu’un de réaliste, qui va tendre vers l’efficacité. Les objectifs sont élevés, mais j’en ai conscience, sinon on ne reste pas dans le sport de haut niveau. »
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Des économies mais du beau jeu
Côté objectif(s), l’OL se garde bien cette année de divulguer ses ambitions : titre hexagonal ou coupe européenne. Pour la simple et bonne raison que le club lyonnais repart en quelque sorte de zéro. Les années Puel sont restées vierges et qui dit nouveau coach, dit changement de stratégie. « Je pense que le club souhaite revenir à des choses que l’on a connu ici, dans un passé proche ou dans un passé lointain. Dans un passé proche, il y avait des résultats, donc c’était le summum. Et dans le lointain, l’histoire du club montre qu’il y a une identité et une culture de jeu importante. Donc je vais m’attacher à qu’on se rapproche à nouveau de cela, et on va essayer de se retourner vers ces valeurs », insiste Rémi Garde. Et l’ancien milieu de terrain de l’OL, de Strasbourg et d’Arsenal pourra certainement compter sur le soutien des supporters, qui attendent un sursaut, mais surtout sur celui de Jean-Michel Aulas. Le président l’annonce : il faudra se baser sur la jeune génération qui arrive car le défi économique ne permettra pas de renouveler les transferts des années précédentes. « Les objectifs ne sont pas dans la feuille de route de Rémi Garde. On les avait inscrits de manière plus précise dans les contrats des entraineurs précédents. Mais là, il y a un changement. On ne peut pas avoir d’un côté détaillé les difficultés qui se sont produite l’année dernière, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du stade, sans en tenir compte. […] On réduit la voilure économique, notamment au niveau de la masse salariale, avec 4 départs cette année. Et Rémi va se baser sur les jeunes joueurs qui ont peu joué l’année dernière et qui ont du talent. Ce serait incohérent de parler de titres cette année. Mais ça ne va dire que l’on ne recrutera pas », assure JMA. En attendant, le transfert de Toulalan à Malaga est en passe d’être finalisé. Ceux de Bastos, Cissokho et Kallström ne devraient pas tarder.
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Le tour de Garde et des anciens
C’est en quelque sorte une certaine idée de la génération dorée de l’OL qui s’achève avec l’adoubement de Garde à la tête de l’équipe pro. Il aura d’ailleurs Jöel Bats, l’entraineur des gardiens, en tant qu’adjoint. Et Bernard Lacombe, le conseiller du président Aulas le concède parfaitement : « J’ai découvert Rémi en 1988 quand je suis revenu au club et j’ai eu la chance de découvrir tous les jeunes du centre de formation qui à l’époque nous ont permis de remonter en première division. Et on s’aperçoit qu’aujourd’hui, de tous ces jeunes qui étaient joueurs, il y en a encore quelques uns qui sont au club, comme Rémi Garde, Bruno Genesio [NDLR : qui devrait devenir le nouvel entraineur adjoint], Stéphane Roche [qui a été nommé directeur du centre de formation]. Ca veut dire qu’il y a une identité de club qui est très forte. Et je peux dire une chose : Rémi fait l’unanimité aussi bien dans la section amateur que la section professionnelle et ça, c’est important. » L’arrivée du natif de l’Arbresle a donc sonné l’heure de la reconstruction à l’OL.
Aulas est innomable. Ressortez les archives, messieurs les journalistes au lieu de faire de la lêche à celui qui a fait son temps et est déjà rétrograde pour Lyon et son rayonnement. PUEL était le sauveur et celui qui apporterait la champion'League. Echec. Alors il est hors de question de lui payer son contrat. Aujourd'hui, Garde est celui qui a les valeurs de la maison ? Quand l'OL aura fini 12è l'an prochain, Garde sera une erreur de casting. AULAS DEMISSION Vivement qu'un journaliste comme Yann Barthès nous ressorte les archives de cette crapule d'Aulas. Il ne pense qu'à son fric. S'il réussit son coup mafieux du Grand Stade à Décines, il crachera à la gueule de tous les lyonnais. Il ira se bronzer le derrière avec Abramovich à St Trop. Les lyonnais ne sont (ne sommes) que des ignards. AULAS DEMISSION
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