Pas de fermeture toutefois de l'établissement de restauration, puisque les quatre serveurs, le maitre d'hôtel et le barman grévistes ont été remplacés numériquement.
Le mouvement de grève est motivé par plusieurs revendications : une amélioration des
conditions de travail (respect des horaires légaux et des tâches), une
augmentation généralisée des salaires et des primes (dont l’augmentation
du salaire brut de 20%). D’autres demandes se font entendre, comme le
renouvellement des tenues vestimentaires, le paiement des jours
d'absence pour enfant malade ou encore le paiement des jours de carences
de la sécurité sociale en cas d'arrêt maladie. Du côté des grévistes,
on assure que la direction, fait « pour l’instant la sourde oreille. » " Nous n'avons eu aucune réponse ni contact avec le chef depuis le début de notre mouvement", explique Mme Torres, gréviste, qui confie que les six salariés frondeurs n'ont même plus l'autorisation de rentrer dans le restaurant.
Nicolas Le Bec, figure de la gastronomie lyonnaise, est également
propriétaire de la Rue Le Bec, restaurant-concept sur les rives de Saône
à la Confluence (2e), qui fait l'objet de rumeurs de revente après deux ans d'existence.
Pas si joli que ça, le merveilleux monde de Le Bec...
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