« Cette place des Jacobins est emblématique, c’est l’une des plus belle
place de Lyon au niveau architectural, mais elle demandait un relooking
extrêmement fort. » Au milieu de la place, Gérard Collomb mesure
l’étendue du chantier. « La statue centrale se dégrade petit à petit,
elle n’est belle que pour les Fêtes des Lumières, regrette-t-il. De
près, ce n’est plus tout à fait ça. »
Que le président du Grand Lyon se rassure, les tractopelles et autres
matériels de BTP ont déjà pris possession de la place. Le projet de
réhabilitation ne vise pas seulement à un toilettage des éléments déjà
existants. Il s’agit pour la place de perdre son aspect giratoire
automobile, prédominant dans son état actuel. Exit donc le cercle et
place au « carré d’or » - selon la formule consacrée - au milieu duquel
s’érigera la fontaine.
A double bassin et surmontée d’une construction à arcades et colonnes
abritant des statues, la fontaine sera mise en valeur par une succession
d’ondes concentriques au sol, dans lesquelles viendront s’incrire des
marches, des bancs et des tables végétales.
« Il fallait également remettre la végétation au coeur de cette place
très minérale aujourd’hui, souligne Gérard Collomb. Notamment par la
plantation d’arbres, végétalisant les pourtours de la place. » Des
arbres plantés le long de la rue Edouard Herriot, des cépées et des
bancs végétaux qui serviront de frontière à la circulation automobiles,
protégeant ainsi les promeneurs.
La largeur des chaussées sera ainsi recalibrée. Une dizaine de places de
parking sera maintenue en façade sud, alors que le stationnement
automobile sera supprimé sur la partie centrale de la place. Le sens de
circulation automobile sera maintenu. Nouveauté, un double sens cyclable
traversera la partie nord de la place, de la rue de l’Ancienne
Préfecture à la rue Jean de Tournes.
Le coût total du réaménagement de la place représente un investissement
de près de 8,5 millions d’euros. Le Grand Lyon prend à sa charge 7
millions d’euros, le Ville un peu moins d’1,5 millions.
D’une superficie de 62 000 m2, la place Bellecour va retrouver ses arbres. Malmenée par les nombreux travaux d’aménagements de son sous-sol (métro et parking), les arbres reprendront leurs quartiers, donnant à la place l’aspect d’un mur d’enceinte végétal. A l’ancienne. « Le travail sur la place Bellecour a commencé à prendre forme, se réjouit d’ailleurs le président du Grand Lyon. On voit les jeux d’enfants, les bassins qui ont été refaits. »
Dans sa partie sud, les marronniers feront place aux tilleuls, plus aérés, et quelques merisiers. C’est dans cette partie de la place que les deux bassins seront redisposés sur un même axe, côté est et ouest de la sortie sud du métro Bellecour. Plus à l’ouest, les aires de jeux conservent la même situation géographique. L’ensemble sera enchâssé d’est en ouest par des haies basses, formant un trapèze et privatisant par la verdure cette partie la plus au sud de la place. Comme une impression de clairière.
Charme du lieu, les cinq kiosques existants en accueilleront un sixième. Encadrés par les arbres, Ils ne bougeront pas en seront toujours disposés en enfilade. Le sixième sera d’ailleurs plus à l’ouest, comme défiant les cinq autres. C’est d’ailleurs un long mail qui permettra aux flâneurs, à ce niveau de la place, de « trabouler » d’est en ouest.
Les revêtements des sols, différents pour chaque espace, doivent créer un marquage doux définissant chaque espace.
Le projet, qui devrait être finalisé fin 2012, représente un investissement de près de 20 millions d’euros, supporté par le Grand Lyon à hauteur de 14 millions d’euros, et par la Ville pour un peu moins de 6 millions d’euros.
Des projets qui ne sont pas exhaustifs. « C’est tout le centre-ville sur le quel nous allons travailler, se félicite Collomb. Nous aurons ensuite la place des Terreaux, puis nous étudierons en fin de mandat un projet sur la rue Victor Hugo, annonce-t-il. Enfin, nous travaillerons véritablement sur la reprise de la place des Terreaux avec Buren. Cette place le mérite. » Derrière les arcades de Perrache, si la place des Archives et la place Nautique sont déjà dans leur configuration finale, l’esplanade François Mitterrand, qui fait face au nouveau siège du Conseil régional, devrait être aménagée.
Cela ne me dérange pas.
Signaler RépondreBien au contraire.
Je suis déçu que les instances publiques, privées, humanitaires ne s'attachent pas vos services et vos connaissances pointues sur tous les sujets. Lyon y perd beaucoup, c'est navrant.
Bonjour mottet d'hier de 17h42,
Signaler RépondreT'as fini de japiller avec les pseudos des autres, grande batartavelle !
@Albator: je ne me reconnais pas dans les propos de se carimentrant.
navré que la verité vous dérange cher monsieur!
Signaler Répondre@lyonnais, non content d'être es-maître en urbanisme sur la majorité de vos posts, nous constatons que vous êtes également Docteur en flore.
Signaler RépondreAuriez-vous un Master en plomberie, j'ai ma chasse qui fuit ?
Qu'attendent la mairie et notre maire Gérard Collomb pour embaucher des compétences aussi flamboyantes.
@Albator: les marroniers de la places étaient trop vieux et devenaient dangereux pour les pietons, d'autant plus qu'en general, ceux qui ralent comme vous auraient été les premiers à porter plainte s'ils se seraient pris une branche sur la tête
Signaler RépondreCouper des arbres viables pour en replanter d'autres... Nous sommes curieux de connaître les conditions de marché qui ont été passées ?
Signaler RépondreQuid du traditioonel et plus que centenaire marché aux timbres -poste du dimanche matin ?Voilà longtemps qu'il est malmené ,maltraité, quasiment considéré comme anecdotique et quantité négligeable, contrairement à son homologue parisien,le carré Marigny.
Signaler RépondrePourquoi ignorer les dizaines,voire plusieurs centaines ,en fonction des conditions atmosphériques, de mordus de cette collection? On aurait tort de sous-estimer leur pouvoir citoyen.
Voilà une bonne nouvelle
Signaler Répondre