Il s’agit de prêts dont les taux de remboursement sont variables, et qui pourraient, dans certains cas, conduire ces collectivités à la faillite. Les 5 500 communes ou établissements financiers qui sont concernés en France, ne sont pas touchés de la même façon. Par exemple, selon le Sénateur-maire UMP d’Oullins, François-Noël Buffet, qui s’est confié au Progrès, concernant les 3 emprunts pris en 2007 par la ville, les taux peuvent aller de 3,65 % à 4,6 %. Il rappelle qu’à l’époque, « aucun conseiller financier ne nous a mis en garde. Ils disaient tous qu’il n’y avait pas de problème, mais la crise de 2008 a tout bouleversé ».