François-Noël Buffet (UMP) : « La perte du Sénat ? Nous payons nos divisions »

François-Noël Buffet (UMP) : « La perte du Sénat ? Nous payons nos divisions »

Le sénateur-maire d’Oullins était l’invité mardi matin de l’antenne de Jazz Radio pour l’émission Ça Jazz à Lyon, en partenariat avec LyonMag.com.

Il est un des rares sénateurs locaux d’une majorité défaite a avoir réagi au basculement du Sénat à gauche dimanche soir. « Nous savions qu’il y aurait  résultat extrêmement serré, explique Buffet. De là à faire basculer la majorité du Sénat, nous l’imaginions sans y croire. » Un désaveu qu’il impute aux division de la droite, présentant parfois jusqu’à quatre listes dans certains départements.
Les grands électeurs ont tranché en sanctionnant la majorité présidentielle, dont l’action sur les territoires a souvent été décriée : révision générale des politiques publiques, réforme territoriale de 2014... « Cela a sans doute pu jouer », reconnait le sénateur du Rhône.
Une sanction a l’encontre exclusive de Nicolas Sarkozy ? « Il y a une difficulté entre Sarkozy et les Français », confie Buffet, tout en assurant que le Président de la République, moins présent dans les médias, a « changé. » « Ce sera en tout cas notre candidat pour 2012 »,  rappelle-t-il, à l’unisson de ligne directrice de l’UMP, qui prône l’union face aux difficultés.
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PG69 le 27/09/2011 à 16:41

Le Parti de Gauche salue la défaite historique de la droite au sénat. Celle-ci est le résultat logique de la poussée de la gauche lors des élections locales et de l'exaspération de nombreux élus locaux face à la politique menée par le gouvernement de N. Sarkozy avec ses conséquences en terme de restrictions budgétaires pour les collectivités locales.

A ces Sénatoriales, le Front de Gauche a confirmé sa dynamique, ses candidats présentés sous sa bannière voyant une progression significative du score du seul PCF en 2004. A l'intérieur du Front de Gauche, le tout jeune parti qu'est le Parti de Gauche note avec satisfaction le score de 16,5 % atteint par ses candidats dans le Puy de Dôme et le Lot et de 11 % dans les Hautes Pyrénées. Le PG a choisi de soutenir la progression de la gauche. Pour sa part, le PS a choisi des alliances aboutissant, avec l'aide d'un mode de scrutin handicapant, à l'exclusion de notre formation du sénat.

Alors que les cantonales, dernier scrutin au suffrage universel, place le Front de Gauche comme la 2ème force à gauche avec près de 11 % des suffrages, les sénateurs du Front de Gauche ne représenteront que 6 % de la prochaine haute assemblée ce qui dit bien le caractère antidémocratique de ce scrutin indirect.

Pour le Parti de Gauche, un sénat à gauche devrait dorénavant s'opposer aux politiques de la droite jusqu'aux élections de 2012 où Il appartiendra au peuple et au suffrage universel de décider d'un autre destin à notre pays.

Le sénat devra alors être profondément remis en cause par une Assemblée constituante que le Parti de Gauche appelle de ses voeux.

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