Le Conseil général du Rhône fait sa rentrée ce vendredi. Le maire du 3e arrondissement de Lyon, qui a remplacé Bernard Rivalta à
la tête de l’opposition socialiste à l’Hôtel du Département, l’assure :
c’en est fini de « l’UMPS » au Conseil général du Rhône. Alors que
l’institution ronronnait depuis plus de vingt ans entre la majorité du président Mercier et
son opposition, Thierry Philip promet d’être plus pugnace et plus
vigilant. Sans pour autant bloquer le fonctionnement du Département. «
Si des délibérations qui nous paraissent bonnes sont proposées par
Michel Mercier, nous les voterons sans problème », confie-t-il.
La position de Philip, également élu au Grand Lyon, pourrait permettre
d’aller plus avant sur un dossier dont le financement concerne les deux
institutions : le tronçon ouest du périphérique (TOP). Une réalisation
qu’il estime envisageable lors du prochain mandat en 2014, et qu’il
rattache nécessairement à la réalisation du projet de contournement
ouest de Lyon (COL) par l’Etat. « Sinon, le TOP deviendra un COL par
défaut et engorgera encore plus le trafic lyonnais », justifie-t-il.
Côté polémique, les emprunts toxiques constituent désormais près des
deux tiers de la dette du Département. « Nous attendons de Michel
Mercier la vérité », exhorte Philip, qui assure qu’une plus grande
visibilité sur la question de ces prêts structurés permettrait de
dégager des marges de manoeuvre financières pour recadrer l’institution
départementale sur son coeur de métier : le social.
L’interview à réécouter en podcast sur LyonMag.com.
T.Philip = président du groupe socialiste au Conseil général du Rhône ; 1 an avant il avait élu au conseil régional...!
Signaler RépondrePourquoi ce changement ? quid du respect des électeurs? quel mandat est le mieux payé ?
« Nous attendons de Michel Mercier la vérité », exhorte Philip...'' : comme s'il savait pas que les politiciens locaux de gauche comme de droite st copains à la mairie, au grand lyon, à la région eu au département !
T.Philip joue à l'honneté et à la transparence dans les médias....
et derrière le dos des électeurs, droite et gauche copinent voire magouillent....
Le bon ordre : COL d'abord, TOP ensuite.
Signaler RépondreThierry Philip a raison, enfin. Réaliser le TOP avant le COL c'est condamner la ville de Lyon à l'asphyxie.
Avec le seul TOP, et avec une jonction A6/A7 plus ou moins déclassée, le trafic en transit au droit de Lyon emprunterait évidemment ce nouvel itinéraire, plus court de vingt kilomètres par rapport à la Rocade-Est (40km d'un côté, 60km de l'autre).
Bref, le COL est inévitable pour le développement et la respiration de Lyon, mais avant tout pour l'équilibre de l'agglomération.
Jean-Marc Chaffringeon
En attendant, c'est pour la Corrèze que l'Etat a dû faire un plan d'aide. Hollande c'est un peu notre Papandréou a nous, la Corrèze va se mettre à la fêta et à la production d'olives...
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