« Je pense peut-être qu’à un moment donné il a été fragilisé pour des
raisons que j’ignore et si les faits de trafic d’influence ou corruption
lui sont reprochés, s’ils étaient avérés, ça voudrait dire que Michel
Neyret a été probablement fragilisé, il y a des gens qui ont su utiliser
cette fragilité à leur profit », a confié Christian Lothion, qui
privilégie donc la piste de la défaillance humaine.
Une hypothèse qu’il étaye dans une interview parue mercredi matin dans le
quotidien Libération. « Je pense que l’éloignement géographique de
Neyret à Nice de 2004 à 2007, loin de ses attaches, a pu favoriser sa
vulnérabilité même si je crois que le début de sa dérive remonte à un ou
deux ans seulement, explique-t-il. Il ne devait plus avoir la même
rigueur professionnelle. »