Selon Le Progrès, qui narre cette histoire digne d’un roman, le tableau
représente une femme âgée, peut être la mère du peintre. Un visage qui
ne cesse d’obséder le nouveau propriétaire du tableau. Ce dernier se
lance alors dans diverses expertises. Chaque millimètre de l’œuvre est
scruté, analysé et même radiographié. Un « R » majuscule se trouvant en
bas à droite pourrait prouver qu’il s’agit d’un Rembrandt. Une date,
« 1625 », invisible à l’œil nu, apparait lors de la radiographie. Elle
comporte un « 6 » à l’envers comme avait l’habitude de l’écrire le
Hollandais.
Rembrandt avait alors 19 ans et vivait chez ses parents à cette
époque-là. Au vu de la date, il pourrait s’agir du premier tableau du
peintre flamand. S’il est avéré que ce tableau est bien authentique, il
s’agirait d’une première. En effet, le peintre faisait apparaitre
régulièrement sa mère dans ses œuvres mais sous les traits d’une
prophétesse.
Mais l’enquête n’est pas terminée pour l’amateur d’art lyonnais. En
effet, un cachet de cire se trouvant au dos du tableau serait une marque
officielle impériale, selon le service des sceaux au ministère de la
Culture. Une analyse poussée aux infrarouges sera effectuée en Belgique
en janvier prochain.