La marche à suivre sera simple pour aller voter dimanche 9 octobre pour
le premier tour des primaires socialistes : se munir d’une carte
d’identité, avoir au moins un euro en poche pour participer aux frais du
scrutin et signer la charte des valeurs de gauche au moment du vote. Il
faudra toutefois, pour les citoyens qui souhaitent aller voter, être
inscrit sur les listes électorales de sa commune ou de son
arrondissement depuis le 31 décembre 2010 au moins.
A priori tout a été
géré pour ne pas pouvoir multiplier les votes dans les différents
bureaux de vote. « Le système d’émargement et de contrôle d’identité
fait que la liste électorale tenue par un bureau de vote est exclusive
», précise Darne. Le système de contrôle mis en place par le PS,
notamment le stylo électronique utilisé par les présidents de bureaux
de vote, pourra fournir un historique précis en cas de contentieux.
Les listes électorales, dont l’utilisation avait créé un début de
contentieux autour du thème du fichage des électeurs, seront détruites
sous contrôle d’huissier après le second tour du vote, prévu le 16
octobre si nécessaire. Aussi, les frais liés aux primaires sont a priori
budgétés. Dans le Rhône, la fédération a mis 30 000 euros sur la table.
Une somme qui parait bien faible au regard des 25 000 euros nécessaires
pour couvrir le scrutin dans la seule ville de Lyon. « Le catalogue
des tarifs qui est voté par les délibérations des conseils municipaux
est une liste de prix. Nous verrons bien au moment de la facturation
définitive. Si la somme de 30 000 euros n’était pas suffisante, d’une
part, les militants et les sections sont là. L’idée, ce n’est pas de
supporter par la fédération le totalité des coûts que nous avons. Nous
avons également, et heureusement, un PS national. Il n’y a pas de soucis
à avoir, les contribuables n’auront pas à payer une élection qui est
pour une partie des électeurs », précise Jacky Darne.
Et tous les socialistes comptent sur une forte mobilisation des citoyens
pour ce premier exercice des primaires. A un euro minimum par votant et
au regard des 3 à 4 millions d’électeurs attendus, la question du coût
des primaires ne devrait pas aller au-delà de la polémique politicienne.