Pour Morin, aucun doute, il sera candidat à la présidentielle de 2012.
Après un tour de France d’une année, le candidat devrait rendre public
en décembre son programme, ainsi que sa candidature. Le centriste estime
d’ailleurs, grâce au maillage d’élus locaux centristes, qu’il n’aura
aucun mal à obtenir les 500 signatures d’élus nécessaires pour se porter
candidat à la magistrature suprême. Une candidature de conviction,
avant le ralliement probable au second tour à Nicolas Sarkozy. Mais
Hervé Morin ne rejoindra pas l’UMP sans garanties, particulièrement sur
le thème de la « République irréprochable », qu’il identifie comme « l’échec de Sarkozy. »
A telle enseigne que l’ex-ministre de la Défense du gouvernement Fillon
proposera un contrat de législature à celui qu’il décidera de soutenir.
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