L'hebdomadaire rappelle que Lyon n'a pas dépassé la barre des 100 millions d'euros d'investissement depuis 3 ans. Il y voit un échec du sénateur-maire, en citant notamment l'exemple du Grand Stade pour l'OL, dossier sur lequel Gérard Collomb peine à débloquer les échéances tout en se mettant à dos les Verts, pourtant alliés de sa majorité. Selon le magazine, le conseiller municipal d'opposition et chef de file de l'UMP au conseil municipal Michel Havard, rebaptisé Favard par une coquille, tentera du coup de reprendre la ville en 2014 sur le thème du manque d'ambition de Collomb et sur l’inexistence de perspectives.
Dans une interview, Gérard Collomb explique qu'il n'entend pas réduire la fiscalité en réduisant les impôts, et ce pour continuer à assainir les finances de la ville (la dette par habitant a en effet diminué, passant d'après le Figaro de 948 euros en 2008 à 807 euros en 2010). Le maire socialiste poursuit en indiquant que l’objectif recherché est de doter la Ville de capacités financières confortables afin d'investir, dans l'avenir, dans l'équipement public (crèches, écoles). L'édile explique en outre que Lyon n'a pas souscrit d'emprunt toxique, et que l'augmentation des dépenses de communication du Grand Lyon (+46% en 3 ans) provient de la mutualisation des équipes entre la ville et la communauté d'agglomération, qu'il préside.