Après une arrivée mouvementée à la tête de la CCI de Lyon en décembre
2010, le président de la chambre consulaire a réussi à fédérer les deux
syndicats patronaux (Medef, CGPME) autour de son plan de mandat. « Il
faut que la CCI aide les entreprises à se développer », confesse
Grillot, qui ne voit « pas de fatalité à la désindustrialisation du
territoire. » Un développement du tissu entrepreneurial voulu « en
grappe. » « Il faut que les PME puissent travailler soit directement sur les
appels d’offre des marchés, soit travailler pour le compte d’un certain
nombre de prescripteurs importants qui décrocheront ces marchés »,
précise-t-il. Un objectif qui passe forcément par la compétitivité des
entreprises, donc par l’investissement de ces dernières. Inenvisageable
en temps de crise au regard des banques qui renâclent à prêter de
l’argent ? « Nous devons prendre le relais, nous allons mettre en place
un fonds, ‘le hub de la finance’, avec un outil nommé ‘Lyon place
financière et tertiaire’ qui va permettre effectivement de lever un
certain nombre de capitaux et de fonds, explique Grillot. On parle de 15
milliards d’euros, qui permettront à ces entreprises d’avoir accès aux
marchés financiers. »
Autre dossier qui touche la CCI de Lyon, c’est celui des aéroports des
Lyon. La chambre consulaire est actionnaire à hauteur de 25%. Avec le
Grand Lyon (5%), le Département (5%) et la Région (5%), les acteurs
locaux possèdent 40% de la plateforme aéroportuaire. Le reste pour
l’Etat, qui souhaite se désengager. Prévu pour l’été 2011, le départ de
l’Etat du capital des grands aéroports régionaux a été repoussé après la
présidentielle de mai 2012. Un temps précieux laissé aux acteurs locaux
pour présenter un projet d’actionnariat majoritaire sur l’ouvrage. «
Notre rôle, c’est de prendre la majorité d’Aéroport de Lyon. Il faut
pour cela trouver des investisseurs industriels et financiers. Nous
avons déjà recueilli les candidatures de six postulants : des financiers
associés à des industriels de toute taille. », détaille Grillot. Le
président de la CCI prévoit de rendre public ces investisseurs
potentiels « d’ici à la fin de l’année. »
Pour mettre fin aux relations nuisibles pour la province entre la DGAC et AIR France
Signaler RépondreAllez voir ce que donne une vraie politique décentralisée à l'aéroport de Birmingham, qui a développé des vols intercontinentaux tous azimuths
Air France et la DGAC pensent qu'en concentrant la France à Paris ils pourront être la première plate-forme d'Europe