La faute à un assureur réticent à le laisser venir en France le temps du
lock-out. Peu d'informations ont filtré vendredi soir lors de la
conférence de presse de Laurent Foirest, General Manager du club. Car
Turiaf a été évasif lors de son coup de téléphone à son ami Tony Parker.
"Il nous a prévenu jeudi tard dans la soirée, un appel très court",
confirme Foirest. Ce dernier ne sait pas pourquoi l'assureur freine le
transfert et ne veut pas croire que les récents déboires physiques du
joueur puissent rentrer en compte.
Un joueur qui comptait pour l'image du club
L'annonce du transfert de Ronny Turiaf avait fait grand bruit. Beaucoup se réjouissait de la nouvelle dimension que prenait l'ASVEL grâce à son vice-président. Et certains
critiquaient cette arrivée d'un joueur NBA à un poste de pivot déjà
bien fourni. Mais à l'instar de la venue de TP, l'ASVEL a voulu vite
marquer le coup. D'ailleurs, Turiaf a son numéro 21 qui l'attend dans les vestiaires et
il s'affiche déjà dans l'équipe sur le site internet du club.
Alors à la question "ne vous êtes vous pas trompé en annonçant un peu
vite le transfert de Turiaf ?", Laurent Foirest botte en touche : "C'est
facile de dire ça maintenant, Ronny était sûr de lui il y a quelques
jours, on ne pouvait pas deviner".
L'avantage du "contretemps Turiaf", c'est que le joueur n'était pas
indispensable à Pierre Vincent. Avec Bangaly Fofana et Hilton Armstrong,
la raquette villeurbannaise sera bien représentée cette année.
De nouveaux rebondissements devraient rythmer la semaine prochaine à l'ASVEL. Le club pourrait contacter d'autres assureurs, et notamment celui de l'Equipe de France qui laisse Turiaf venir dans notre pays.