Les riverains des quais Gillet (4e) et Jayr (4e) ne se l’expliquent pas.
Le Pont Schuman, qui doit relier au nord de Lyon les deux rives de la
Saône, ne correspond plus à la promesse portée lors de sa délibération
au Grand Lyon en 2004 : désengorger le quartier et fluidifier les
trafics. Un voeu pieu contrarié aujourd’hui par le résultat des études
d’impact. « Elle prévoient une augmentation de trafic quai Gillet mais
également de l’autre côté du pont quai Jayr », se désole Christophe
Paris, qui pointe également d’autres enjeux loin d’être secondaires. «
L’implantation de l’ancrage du pont sur la quai Gillet est défavorable
aux riverains : impact sonore, pollution, diminution drastique des
places de parking », précise-t-il.
Et pourtant le projet, serpent de mer des collectivités locales depuis
près de trente ans, n’a jamais été autant dans les tuyaux. Fin août, les
commissaires-enquêteurs ont rendu un avis positif au projet. Emettant
toutefois une réserve de taille : conserver deux des quatre voies de circulation
prévisionnelles aux bus. La manoeuvre pourrait pourrait certes pousser
les usagers à se reporter vers les transports en commun, mais le projet
rencontre ici un problème d’ordre technique. « Réserver deux voies aux
bus TCL pourrait certes améliorer le transit des bus et des transports
en commun, convient Paris. Mais on met des voies propres sur le pont
sans prévoir de voies propres sur les quais. » Pour les opposants au
projet Schuman, la manoeuvre ne ferait que déplacer le goulet
d’engorgement.
Mais reste-t-il des solutions ? « Les riverains n’ont rien à perdre,
explique Christophe Paris. Tous les moyens juridiques seront utilisés
pour contrer ce projet, annonce-t-il. Il faut remettre la discussion à
plat auprès du Grand Lyon pour voir ce que l’on peut faire de mieux. » Le diable du pont Schuman ne se cache donc pas dans les détails mais
dans le projet lui-même. « Les études n’apportent pas la preuve que
l’emplacement choisi pour le pont est judicieux », répète Paris. Les
opposants de l’association Gillet-Mazaryk n’en ont pas fini avec leur
combat.
@fred.Novak
Signaler RépondreLes places de stationnement en question appartiennent actuellement aux riverains et ce dont il est question s'appelle une "expropriation".
Il faudrait sans doute également pour ceux qui pensent que cette réalisation est sublime rappeler que le pont Schuman tel que conçu - et à l'emplacement choisi - par le Grand Lyon est un pont de 26 mètres de large, avec quatre voies de circulation qui doit déboucher au pied d'immeubles habités et que cette aberration urbanistique s'explique par le fait que l'emplacement de ces immeubles était autrefois une réserve foncière cédé par le Grand Lyon, lui-même, à un promoteur immobilier. Donc on vend, puis on revient construire au même endroit et si les propriétaires "dindons" s'en émeuvent on leur répond que l'intérêt général n'est pas l'intérêt des particuliers. Comment qualifiez-vous ce genre de manoeuvre ?
C'est surtout embêtant de réduire les places de stationnement (pour les riverains) !
Signaler RépondreSimplement, ce sont des places sur domaine public et à ce titre c'est l'intérêt général pas seulement celui des riverains qui compte !
Oui un pont plus au nord, chez le voisin, qui lui vas créer une association de défensse pour remettre le pont plus au sud.
Signaler RépondreMonsieur Paris est un homme honnête, il précise qu'il défend son cadre de vie et la tranquilité de sa résidence entre autre.....
Pourquoi un nouveau pont sur ce quai qui est magnifique et bientôt magnifié, avec le projet rives de saône.
Pour plus d'informations sur l'Association de Défense Gillet Masaryk, rendez vous sur le site internet de l'association :
Signaler Répondrehttp://www.defense-gillet-masaryk.fr
Pour plus d'informations sur l'association de défense Gillet Masaryk rendez vous sur le site internet de l'association :
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