Et le grand ami de Tony Parker ne s’est pas montré très enthousiaste
face aux journalistes lyonnais. Le Martiniquais était pourtant arrivé décontracté. En
tongs, le géant (2m08) prenait le temps de revenir sur ses problèmes
d’assurance.
Avant de répondre franchement sur son expérience à l’ASVEL : "La raison de ma venue, c’est Tony Parker. L’aventure villeurbannaise
est très intéressante mais je vis en dehors de mon élément". Lui qui
n’a jamais joué sur les parquets français autrement qu’avec le maillot
de l’équipe nationale se retrouve même désemparé loin des Etats-Unis. "Mon chien me manque, ça vous fait rire mais moi pas du tout. Ma mère me
manque aussi".
La pression est d’ailleurs palpable. Avec son très léger accent
américain, Turiaf réagit parfois mal aux questions personnelles et aux
requêtes insistantes des photographes. Une attitude éloignée de celle de son ami Tony Parker, pro de
la com, qui accepte très facilement les sollicitations de la presse.
Une aventure au-delà du sportif
Cet aveu n'est pas étonnant puisqu'une venue à l'ASVEL n'est pas un challenge très motivant pour un joueur rompu au plus haut niveau international.
L’idylle avec l’ASVEL n’est toutefois pas totalement assombrie. Turiaf est venu
avec la même mission que TP : marquer l’histoire de "l’un des plus
grands clubs français" et aider les jeunes. "Ca me fait plaisir de
jouer aux côtés de joueurs que j’ai connu quand ils avaient 14, 15 ans".
Enfin un motif de satisfaction pour le numéro 21, à la fois pressé que
le lock-out de la NBA se termine et heureux de passer le temps avec des
amis.
Aux Etats-Unis, on parle d'une reprise le 15 décembre.