A Lyon, depuis le 7 novembre et jusqu’au 15 décembre, les résidents peuvent s’inscrire dans les conseils de quartiers. Près de 2 500 Lyonnais avaient fait la démarche lors de la précédente session d’inscription, auprès des 34 structures existantes sur les neuf arrondissements lyonnais. « L’objectif du conseil de quartier est de faire participer les habitants à la vie de leur quartier et à travailler à l’amélioration du quotidien », explique Thierry Mouillac. Avec cette triple dimension : « réactivité, consultation et prospective. » En un mot, impliquer les citoyens à la vie de leur quartier.
Mais l’élu du 6e arrondissement soulève un double lièvre sur le fonctionnement de l’outil. Le premier est lié à l’utilisation a minima de la mairie d’arrondissement dans la vie de la cité. « Aujourd’hui, la mairie d’arrondissement n’est pas dotée de budget d’investissement, au contraire de Paris et Marseille. Lyon est particulièrement en retard sur la mise en place de la loi PLM. » Adoptée en 1982 dans le cadre de la loi de décentralisation du socialiste Gaston Deferre, elle fixe un statut administratif particulier au trois villes les plus peuplées de France, Paris Lyon et Marseille, répartissant notamment les crédits de fonctionnement alloués par la mairie centrale à la mairie d’arrondissement, permettant également l’implication de cette dernière dans les grands projets d’investissements qui concernent son territoire. Une mécanique de décentralisation municipale grippée à Lyon, qui ne permet pas aux conseils de quartier de prendre leur pleine mesure. « Je préfèrerais que ces dizaines de milliers d’euros proposés par la mairie centrale soient redonnés dans les dotations d’animation locale, glisse Mouillac. Cela nous permettrait de travailler directement avec les habitants. »
Aussi, force de proposition et de vigilance sur les grands projets de la Ville, les conseils de quartiers constitueraient la portion congrue du processus décisionnel de la municipalité. Pour Thierry Mouillac, l’exemple du réaménagement de la rue Garibladi est « emblématique. » « Il y a eu une pseudo-concertation qui a été faite. Je prends l’exemple particulier de la trémie qui va être supprimée au niveau de Garibaldi-La Fayette. On ne nous a pas demandé de concertation », peste-t-il. Et pour l’adjoint du 6e d’exhorter « le maire de Lyon à faire en sorte que ses adjoints et ses services écoutent ce que les habitants disent. » « Aujourd’hui, les projets ne tiennent clairement pas compte de la concertation », regrette Thierry Mouillac.
j'habite le 5eme et toutes les demandes faites sont restéés
Signaler Répondresans réponse et notre quartier est toujours aussi sale
et abandonné...peu d'éclairage ,poubelles sur les trottoirs
meme pendant fete et week-end......réclamations faites
depuis 8 ans aucun résutat. il me semble que la mairie
principale devrait s'occuper de tous ses arrondissements
les lettres recommandées ne suffisant pas, je demande à
tous les habitants du 5eme de voter utilement.
,
Hahahaha !!! Elle est bien bonne celle-ci.
Signaler RépondreThierry Mouillac est adjoint au Maire du 6e arrondissement pour la Démocratie de proximité, et les conseils de quartier. Il s'est appliqué depuis qu'il a pris ce mandat à rendre totalement inintelligible et inefficace le principe des conseils de quartier dans le 6ème arrondissement de Lyon.
Blâmer la mairie centrale face à ses propres échecs, c'est joli. Bravo Monsieur Mouillac.
@Umpiste : le 6e ne respecte pas loi ? Facile à dire surtout sans aucune explication… mais peut-être n’avez-vous aucun élément fondant votre préjugé…
Signaler RépondrePourquoi par ailleurs n’expliquez-vous pas que si les conseils de quartier n’existaient pas avant l’arrivée de Collomb, c’est tout simplement parce que la loi de démocratie de proximité (dite loi Vaillant) imposant la création de ces conseils dans les communes françaises de plus de 80.000 habitants date de février 2002…
@Umpiste : le 6e ne respecte pas la loi ? Facile à dire mais la démonstration est un peu courte... Merci de nous éclairer d'un ou deux exemples.
Signaler RépondreEt puisqu'il s'agit de loi, pourquoi oubliez-vous de dire que si les conseils de quartier n'existaient avant l'arrivée de Collomb, c'est que la loi de démocratie de proximité (dite loi Vaillant) qui impose la création des conseil de quartiers pour les communes française de plus de 80.000 habitants date de... 2002 !!!
Pourquoi avoir pris un élu d'un arrondissement qui ne respecte pas la loi sur les conseils de quartier? Et pourquoi cet élu 'oublie' de dire qu'avant l'arrivée de Collomb les conseils de quartier n'existaient pas ?
Signaler Répondre