Ce rapport fait suite à la catastrophe de Fukushima qui « a changé la donne » selon le patron de l'IRSN, parce qu'un séisme majeur ou un tsunami ne figurent pas parmi les aléas envisagés lors de la construction des centrales. Des tests de résistance ont donc été lancés à l'échelle européenne et sur les 58 réacteurs français ainsi que sur l'EPR de Flamanville (Manche) actuellement en chantier. Objectif : vérifier leur résistance aux catastrophes naturelles.
Dans la région, les centrales de Saint-Alban et du Bugey vont donc devoir faire évoluer "sans tarder" certaines normes de sûreté. Par ailleurs, l’Autorité de sureté nucléaire imposera à EDF des prescriptions complémentaires début 2012.