« L’enjeu d’un tel chantier, c’est un équilibrage entre la voiture, les
modes doux et le piéton. » La veille citoyenne autour du projet de
réaménagement de la rue Garibaldi, qui devrait toucher à sa fin en 2020, se met en place. La secrétaire de
l’association Demain Garibaldi, qui lance une pétition « pour une rue
Garibaldi apaisée », est dans l’expectative, comme tous les riverains et
les usagers de l’axe.
L’enquête publique a touché à se fin début novembre, et les conclusions
des commissaires-enquêteurs devraient être rendues publiques début 2012.
Le projet prévoit déjà la réduction des voies de circulation dédiées
au transport automobiles (3 voies contre 5 sur certaines portion de la
rue), une voie dédiée pour les modes doux et une autre pour les
transports en commun. Objectif : en finir avec une voirie que les
Lyonnais considèrent comme une autoroute urbaine. Les associatifs
comptent pour cela sur le développement massif de l’offre de transports
en commun sur l’axe. « Avec trois voies et l’obturation des trémies, la
pollution devrait augmenter. » L’enjeu pour les associations est de
réduire au maximum la place de la voiture dans le futur schéma de
déplacement de Garibaldi. Donc de faire place nette, le plus possible,
au réseau de surface des TCL. Quitte, sur certaines portions moins
larges de Garibaldi, à réduire la place envisagée pour le transport
automobile. « On a arraché avec toutes les associations un double sens
de bus sur la partie Vauban-Bouchut de la rue, explique-t-elle. Il y
aura ensuite une insertion du bus dans la circulation nord-sud, et une
voie remontante en sud-nord. Mais sur la partie la plus étroite de
Garibaldi, nous demandons de réduire à deux voies pour les voitures pour
permettre que l’offre de bus soit attractive, insiste-t-elle. Si elle
ne l’est pas, les gens ne l’utiliseront pas et cela favorisera
l’engorgement. »
Il faudra attendre les conclusions des enquêtes-publiques pour voir si le commissaire-enquêteur tire les mêmes
conclusions que les associations. « Pour l’instant, nous attendons les
résultats avec impatience, en espérant qu’ils iront vers une vraie rue
Garibaldi apaisée », confesse Anne-Cécile Paris.
L’interview complète à retrouver en podcast audio sur LyonMag.com.
le projet alternatif du Modem est très proche, à voir sur http://issuu.com/modem-lyon/docs/projet_modem_garibaldi
Signaler RépondreComme @S'inquiète un peu, j'irai encore plus loin plus que la simple banlieue, Lyon rayonne à plus de 200 KM aux enlentours.
Signaler RépondreAvec les fréquences qu'on lui connait, le bus ne donne pas plus envie de prendre les transports en commun pour parcourir l'avenue. De plus réduire encore les voies de circulation automobile à 2 voies et supprimer les trémies, ne ferait qu'asphyxier l'automobile qui aujourdh'ui (il faut le dire) est plutot fluide en comparaison avec d'autres axes nord sud...
Signaler RépondreLa seule solution serait pour moi de proposer un métro entre tête d'or et Garibaldi Berthelot, la ligne ne serait pas longue, et elle aurait au moins le mérite d'être justifiée vu la densité du secteur. Elle permettrai de plus de vraies correspondances avec : l'ajout d'une station pour le métro B et le tram T1sur Garibaldi, une correspondance avec le métro D, et plus au sud le tram T2
Bon après on peut toujours avoir un doute entre idéologie et réel intérêt pour la ville de Lyon de la part d'un membre du bureau des Verts de Lyon. Faudrait peut être laisser un peu de place à la voiture pour les échanges entre Lyon et sa banlieue. Lyon n'est pas une bulle.
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