Alors que le film d’Olivier Marchal, « Les Lyonnais », sort mercredi
dans les salles lyonnaises, et le 30 novembre dans le reste de la
France, le journaliste au quotidien Le Progrès et au journal Le Monde a
tenu à clarifier les choses : « C’est un film qui s’inspire de
l’histoire du Gang des Lyonnais mais qui n’est pas du tout historique.
[…] La trame du film est une fiction à 70% par rapport à la réalité. »
En 300 pages, celui qui traite des faits-divers au niveau local a donc
tenu à rétablir « la vérité » avec un récit chronologique des faits. «
Une mémoire s’est ravivée avec le film », insiste Richard Schittly, « et j’ai
pu rencontrer la plupart des protagonistes du dossier des Lyonnais. » Ce
gang, qui a principalement agit entre la fin des années 60 et les
années 70, aurait ainsi fait « 50 coups », dont le célèbre braquage de
la poste centrale de Strasbourg, partant avec 13 millions d’euros. Pour
le journaliste, qui a même eu accès au dossier de l’instruction pour
écrire son ouvrage, « Le Gang des Lyonnais est une légende dans le
banditisme français. Ils ont porté le braquage au niveau des sciences
appliquées, avec des préparatifs minutieux, sous l’influence de ceux qui
avaient fait la guerre d’Algérie, c’est-à-dire avec des méthodes
commandos, militaires. Et puis ce qui a fait leur marque de fabrique,
c’était ce qu’on appelait les ‘cavales’ : cette façon de noter leurs
itinéraires de replis selon une sorte de rallye qui traversait toute la
France, pour échapper à la police, et ça a longtemps marché. »
L’interview complète à retrouver en podcast audio sur LyonMag.com.
bobo haujourdui le gang des lyonnais vaut rien car les méthode de la police à évoluer .
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