Le meneur de jeu des Spurs prend l’avion jeudi pour regagner San
Antonio, où il vit depuis dix ans. Mais avant cela, il s’est exprimé une
dernière fois en conférence de presse pour revenir sur son aventure
villeurbannaise : « Je n’en garde que des bons souvenirs. Mon premier
match, à Paris, sentir l’excitation, voir mes fans. C’est une expérience
que je n’oublierai jamais, de jouer pour Pierre Vincent, qui m’a coaché
en junior, et de jouer aux côtés de Ronny (Turiaf - NDLR) ».
TP a
également mis à profit ses deux mois d’intérim pour conseiller les
jeunes. Selon Laurent Foirest, qui gère les opérations baskets de
l’ASVEL, « il faut lui dire un grand merci. Tony ne nous a apporté que
du bonus. Il va laisser un gros vide, car il montrait l’exemple. Aux
jeunes de faire leurs preuves, car aujourd’hui les cartes sont
redistribuées. Certains vont regagner du temps de jeu. Malgré tout, nos
objectifs ne changent pas, nous visons toujours les play-offs tout en
continuant de former nos jeunes ».
Mais avant de quitter Villeurbanne,
celui qui est aussi le vice-président du club enchaine les réunions
jusqu’à la dernière minute. Au programme de cette dernière journée, une
rencontre avec les dirigeants de la FIBA car Villeurbanne souhaite
accueillir le 2e tour de l’Euro 2015, ainsi qu’une réunion pour faire le
point sur les avancées du projet de la future grande salle qui
remplacera l’Astroballe.
Pour Gilles Moretton, le président de l’ASVEL,
« c’est maintenant à nous, dirigeants français, de prendre nos
responsabilités. Si nous voulons garder nos grands joueurs, cela passe
par des infrastructures modernes. Il faut poursuivre cette dynamique.
L’ASVEL a connu une période exceptionnelle, grâce à Tony, Ronny et tous
les autres joueurs français de NBA. Je les en remercie, et n’en retiens
que du positif ».
En tout cas, tous ces dossiers, Tony Parker devra
désormais les gérer depuis San Antonio. Cela passera, comme il avait
l’habitude de le faire avant le lock-out, par un entretien téléphonique
quotidien avec Laurent Foirest. Car TP l’affirme : sa priorité, c’est
l’ASVEL. Et même si un accord a été trouvé pour les dix prochaines
années en NBA pour éviter tout nouveau lock-out, voir jouer à nouveau
Tony Parker en vert n’est pas du domaine de l’impossible. Le meneur de
jeu souhaite finir sa carrière à l’ASVEL.