Rare dans les médias, Michel Mercier est revenu sur les prêts structurés
contractés par le Rhône auprès de la banque Dexia, dont les taux
d’intérêts variables et potentiellement galopants alarment son
opposition départementale. « Je ne suis pas là pour servir la soupe au
conseiller général du 8e canton de Lyon », s’agace-t-il à l’évocation
des hypothétiques 400 millions d’euros de surcoût liés à sept emprunts,
dénoncés comme « toxiques, dont cinq très toxiques » cette semaine par
le président du groupe socialiste au Département Thierry Philip. « Il
n’est pas question de rembourser d’un coup tous les emprunts », précise
Mercier, assurant négocier « tous les jours la dette avec Dexia. » Le
président du Département estime le coût des frais financiers liés à la
dette pour l’année 2011 à 27 millions d’euros. Et lie l’endettement
polémique du Conseil général du Rhône au rachat en mai 1999 de
l’infrastructure du périphérique nord (TEO) au concessionnaire Bouygues
pour 1,2 milliards de francs. Il a fallu alors pour le Département
emprunter vite - et bien ? c’est là toute la question - pour se plier à
la décision du Conseil d’Etat après la polémique sur la concession du
périph’ nord de Lyon.
Des « liens d'amitiés qui demeureront» entre Mercier et Bayrou
Côté configuration des prochaines échéances électorales, Michel Mercier
n’a voulu apporter son soutien à aucun candidat en particulier. Pour le
moment. « Les choses se feront le temps venu », botte-t-il en touche. Il
reconnait toutefois une vraie légitimité au candidat, presque déclaré,
du Modem à la Présidentielle François Bayrou. « Il a été le premier en
2007 a soulever le problèmes des dettes souveraines, rappelle-t-il. Cela
lui donne un légitimité. » Le Garde des Sceaux reconnait d’ailleurs sans
mal vivre une relation politique et humaine particulière avec le
Béarnais. « Vous savez les liens d’amitié qui nous unissent et qui
demeureront », répond-il alors aux journalistes qui l’interrogent.
Mercier veut des candidats centristes dans les circonscriptions
Se définissant lui-même comme issu de la tendance centriste
parlementaire, le vrai rendez-vous pour Michel Mercier, c’est celui de
juin 2012. Le résultat des Législatives conditionnera le poids politique
du centrisme pour les cinq années à venir en France. S’il reconnait
toutefois qu’il faut sur quelqu’un « guide les centristes pour le 1er
tour de la Présidentielle », l’élu de Thizy s’intéresse plus aux
dynamiques d’union qui naitront à postériori. « J’aimerais, si possible,
des candidats UMP et centristes dans les circonscriptions »,
concède-t-il alors par l’affirmative à la question de ses interlocuteurs. Une configuration qu’il favorise dans la 11e
circonscription du Rhône, où le sortant Raymond Durand (Nouveau Centre),
assure être soutenu par Mercier pour rempiler au poste de député. Du
côté de l’UMP, on poussera Georges Fenech, vainqueur en 2007 mais
destitué pour inéligibilité. Les préséances sont souvent délicates entre
partenaires.
ben voyons Comment un ministre régalien de Sarkozy peut soutenir un concurrent de Sarkozy ??? Faut être clair dans la vie.
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