Fête des Lumières : « Les Terreaux en 2010 ? Pas une franche réussite »

Fête des Lumières : « Les Terreaux en 2010 ? Pas une franche réussite »
Jean-François Zurawik - LyonMag/JazzRadio

Jean-François Zurawik, directeur des évènements de la Ville de Lyon, était l’invité de Jazz Radio pour l’émission Ça Jazz à Lyon, proposée partenariat avec LyonMag.com.

A trois jours du coup d’envoi de la 13e édition de la Fête des Lumières, l’heure est à l’effervescence du côté des organisateurs. « L’installation des oeuvres a commencé la semaine dernière, précise Zurawik. Il y a 100 créations sur l’ensemble de la ville pour 75 sites. » Et c’est tout au long de l’année que la préparation de l’évènement monte en puissance. « Au début de l’année, trois personnes travaillent à la direction des évènements de la Ville de Lyon sur la Fêtes des Lumières, explique-t-il. Actuellement, avec les régisseurs, les directeurs techniques et l’équipe d’organisation elle-même, cela représente une trentaine de personnes. Sur l’ensemble des sites, ce sont entre 300 et 500 artistes concepteurs qui vont se relayer pendant toute la durée de la Fête. »
Un travail quotidien, jour et nuit, pour trois jours de fête. Avec des incontournables. « On est attendu aux Terreaux. L’année dernière, ce n’a pas été une franche réussite même si le projet était très novateur au niveau du travail en détails sur la fontaine Bartholdi, reconnait le directeur des évènements de la Ville. Le public attend que les façades vibrent et bougent. Là, c’est du grand spectacle. » Le public devrait être servi cette année avec une utilisation optimale de la place lyonnaise, à 360° avec ses façades, pour une déambulation furieuse des chevaux s’échappant de la fontaine. En résonance sur la Presqu’île, le tableau de la place Bellecour est parmi les plus attendus. Du côté de l’organisation, on maintient le suspense jusqu’à jeudi. Même si Jean-François Zurawik lève un peu le voile. « En 2006-2007, la boule à neige de Jacques Rival avait marqué Bellecour, se souvient-il. Il revient cette année avec une installation qui prend naissance dans un regard d’enfant. Son installation va parler aux tous petits, comme aux plus âgés. »
Alors pour profiter au maximum de la Fête des Lumières, il faudra éviter le traditionnel engorgement sur la Presqu’île, qui peut parfois refroidir les badauds plus motivés. « Il faut gérer les flux, reconnait-il. C’est une priorité absolue qui est prise en compte dès le printemps, quand nous lançons les appels à projets. On est toujours dans une notion de déambulation. Il y a six ou sept projets proposés qui respectent cette déambulation. » Parmi ceux-ci, les berges du Rhône ou le Parc de la Tête d’Or. Dernier écueil, sur lequel la Ville n’a aucune emprise : la météo. Mais Jean-François Zurawik se veut optimiste : « la pluie ne devrait pas être de mise, ni le vent, qui est notre grand ennemi. »

L’interview complète à retrouver en podcast audio sur LyonMag.com.
X
0 commentaire
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.