L’heure est grave pour celui qui œuvre depuis 25 ans à l’insertion des
personnes en difficultés à Lyon : "Quelles villes allons-nous laisser à
nos enfants ?" C’est par cette phrase un peu "choc" que Bernard
Devert lance son appel aux partenaires sociaux et à l’Etat pour stopper "les rentes foncières" qui ne permettent pas à certains de bénéficier
de logements. "Il ne s’agit pas de demander à l’Etat ou aux
Collectivités Locales touchés par la crise des finances publiques
d’augmenter les aides, qui ne font d’ailleurs que renchérir le coût du
foncier dès lors que ce qui est gagné sur le plan fiscal est perdu par
la valorisation des terrains", analyse le Père Devert dans son
communiqué. "Il s’agit de penser autrement l’acte de construire pour
l’orienter fermement et délibérément au regard de l’urgence de l’heure
pour des quartiers plus ouverts et équilibrés." L’humaniste propose
ainsi d’augmenter les droits à construire de 30 à 40 % et de délivrer
des permis de construire précisant la destination des logements.