Alors que le président du parti orange annoncera officiellement sa
candidature à l’élection présidentielle de mai 2012 cet après-midi, ses
relais dans les territoires reprennent des couleurs malgré les échecs
successifs aux élections locales. «
Nous n’avons pas réussi à insuffler cette dynamique au plan local et
régional pour démontrer que cette alternance à l’échelle du pays était
aussi déclinable à l’échelon local », concède Lafond. Cette
configuration très particulière au Modem, qui fait des territoires la
portion congrue de son ambition politique, pousse toutefois ses
lieutenants à redoubler d’efforts pour faire entendre leurs voix. « Nous travaillons hors les murs, d’où la nécessité pour le Modem de bâtir un projet politique sur du contenu », explique-t-il.
Et les effets s’en font ressentir à Lyon où, paradoxalement, les
thuriféraires de Bayrou n’ont pas d’élus à la Ville, mais sont parmi les
productifs en terme de propositions. « Tout est construit autour de l’idée d’un rayonnement national et mondial de Lyon, détaille Lafond à l’évocation du mitan du second mandat de Gérard Collomb.
On considère que la majorité a fait le choix des grands groupes, de
l’évènementiel, de ce qui produit des effets immédiats alors que la
situation économique de la France et de la Ville nécessite un travail de
plus longue haleine pour faire muter le modèle économique vers le tissu
des PME et des PMI. Il faut que l’on ramène l’industrie dans la ville. »
Il faudra pour cela enfin peser lors des prochains scrutins, les Législatives de juin en tête. « « Il y a une volonté nationale du mouvement de présenter des candidats partout, rappelle-t-il. Mais
il faut être sincère. Nous devons gérer aujourd’hui nous une pénurie de
ressources humaines qui est le fruit des échecs électoraux des
Européennes et des Régionales. C’est ce à quoi nous travaillons sur
Lyon. Il faut que nous multiplions les porte-voix de François Bayrou. » Des candidats aux Législatives qui devraient être connus « au début du printemps. »
Il faudra aussi pour le Modem montrer plus de souplesse politique pour aménager cette « troisième voie » qu’il incarne, et en faire, plus qu’un outil de conviction, un outil de gouvernance. « Il y a souvent eu un malentendu sur cette troisième voie, recadre Lafond. L’indépendance
que nous mettons en avant est intellectuelle. Nous sommes convaincus que
ce troisième pôle fortifie la démocratie. Ce qui veut dire que nous
sommes prêts à participer au jeu démocratique. »
L'interview complète à retrouver sur LyonMag.com.
J'ai pris le temps de lire en détail le bilan de mi-mandat. Il n'y a pas tout mais c'est bien construit
Signaler RépondreCeux qui cherchent une vision et des propositions innovantes et non partisanes savent où trouver désormais.
Signaler RépondreUne bonne analyse à mi mandat qui a déjà porté ses fruits sur certains points du projet Garibaldi.
A lire
C'est vrai qu'ici, le désert on connaît, mais aux habituels bédouins que l'on devrait rencontrer, on croise plus souvent la route de brigands ...
Signaler RépondreEric Lafond toujours constant pour une alternative.
Signaler RépondreRespect.
Tout à fait d'accord, vu d'Argenteuil, avec ces prises de position lyonnaises !
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