Renaud Gauquelin et Martine David, les maires des deux villes lui ont ensuite emboité le pas.
Ce plan prévoit de compenser et de réinvestir les espaces laissés libres suite au départ des 402 agents du ministère de la Défense sur les deux sites.
L’armée n’ayant plus ses moyens d’antan, ni les mêmes objectifs, le ministère de la Défense avait décidé, en 2008, de mutualiser les moyens et donc de réduire ses coûts de fonctionnement. En France, cela se traduit par la suppression de 54.000 postes, mais pas dans la région lyonnaise, qui est plutôt concernée par des transferts de personnels.
A Rillieux, c’est le quartier d’Osterode qui fermera fin 2012, laissant libre un espace de 20 hectares. Renaud Gauquelin, prévoit d’y implanter une vingtaine d’entreprises. La cuisine centrale de la Ville de Lyon va également voir le jour sur ce site. Le but est de créer près de 400 emplois dans la ville et donc de compenser le départ des 370 fonctionnaires. Un projet que la ville a financé à hauteur de 452.100 euros.
A Saint-Priest, le détachement du 7e régiment de matériel et ses 32 postes devraient délaisser ses terrains d’ici la fin 2014. A la place, des actions associatives et de la vie sociale devraient voir le jour, avec un investissement de la ville de 191.900 euros.
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