Laurent Foirest : "La star de l’ASVEL, c’est l’équipe"

Laurent Foirest : "La star de l’ASVEL, c’est l’équipe"
Laurent Foirest - LyonMag/JazzRadio

Le responsable des opérations basket de l’ASVEL était vendredi l’invité de Jazz Radio pour l’émission Ça Jazz à Lyon, proposée en partenariat avec LyonMag.com.

Avant de recevoir Orléans ce soir pour la 10e journée de Pro A, l’ASVEL a retrouvé une belle dynamique sportive. Quatre victoires sur les quatre derniers matchs, dont les trois dernières sans le duo de pigistes de la NBA, Tony Parker et Ronny Turiaf. « On se demande même pourquoi on les a fait venir », rigole, chambreur, Foirest.  « Ils ont lancé la bonne dynamique, c’est bien pour les jeunes du club, recadre-t-il, plus sérieux. Cela leur donne confiance pour la suite. »  Et pourtant, au départ, la présence de TP avait plutôt inhibé. « Sur le terrain, c’est quelqu’un qui prend de la place, cela a perturbé quelques joueurs. » On pense en particulier à Paul Lacombe et Léo Westerman, les jeunes pousses villeurbannaises. Alors, pour ces deux étoiles montantes du basket, le déclic n’a-t-il pas été le départ de TP ? « Pour eux, c’est un soulagement, on voit ce qu’ils font sur le terrain, ils ont du temps de jeu et ils jouent bien. » Difficile donc de trouver une place aux côtés du triple champion NBA, même si forcément l’expérience reste singulière pour les jeunes du club. « Quand Tony était là, ils s’entrainaient à ses côtés. Ils ne vont pas l’avoir chaque année. C’est une expérience positive, même si cela ne s’est pas forcément ressenti sur le terrain pendant les matchs. »
Et depuis, le modus vivendi a changé à l’ASVEL. Un flottement dont a essayé de profiter Phil Goss, le meneur américain du club. « Phil Goss a voulu rentrer dans un rapport de force avec l’entraineur. Ce n’est pas très intelligent, surtout après le départ de Tony. Quand Tony était à, il était dans les rangs et quand il est parti, il a voulu montrer qu’il était le boss. Mais à l’ASVEL, le boss, c’est l’équipe. » Et Laurent Foirest prévient. Au club, « personne n’est indispensable, du ricain au gros contrat au petit jeune. »
D’autant que depuis San-Antonio au texas, Tony Parker, également directeur de sopérations basket du club, garde la main. « Son premier coup de fil au réveil est pour moi, s’amuse Foirest. J’avais plus de mal à la joindre quand il était ici, qu’aux Etats-Unis. » Un TP impliqué « financièrement et personnellement », sur le sportif comme sur le prospectif. En particulier sur le dossier de la future Arena de l’ASVEL. « Il y a eu beaucoup de réunion, glisse Foirest. Certaines choses ont avancées grâce à Tony. Maintenant il faut continuer sans lui. » Continuer pas à pas, sans réviser trop prématurément les ambitions du club à la hausse, qui cette année vise une qualification en playoffs de Pro A.
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