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Malgré la bonne santé financière de l’institution qu’il dirige,
Jean-Jack Queyranne assure être dans "l’expectative." La faute à
l’Etat, dont les plans de rigueur à répétition et les objectifs de
croissance revus à la baisse ne donnent guère de visibilité aux
territoires. En Rhône-Alpes, le ressenti est pourtant fort dans certains
domaines d’activité. "Le tissu industriel est fortement impacté",
confesse Queyranne, reprenant l’exemple de Lejaby, de Photowatt ou de
Veninov. Un contexte financier qui pèse sur l’accès au crédit, "que ce
soit au niveau des collectivités locales ou des entreprises." En
conséquence, la Région prévoit l’émission d’une obligation avant la fin
2012.
Le budget primitif 2012 pour Rhône-Alpes s’élève à 2,44 milliards
d’euros. L’Etat, s’il gèle ses dotations, devrait pourvoir à hauteur de
810 millions d’euros. La balance de fonctionnement de la Région est
toujours positive, avec 1 654 millions d’euros de dépenses contre 1 930
millions de recettes (qui s’élèvent à 2 047 millions d’euros en y
incluant les recettes d’investissements). Conséquence : Rhône-Alpes
pourrait autofinancer pour moitié les 785 millions d’euros prévus à
l’investissement sur 2012 grâce à son épargne brute (276 millions
d’euros) et à ses recettes d’investissement (117 millions d’euros).
Une situation saine qui lui vaut le maintien du triple A de l’agence de notation Fitch, qui suit l’institution depuis 2002, mais qui lui permet également de ne pas augmenter la pression fiscale indirecte sur les contribuables. La carte grise ne devrait ainsi pas augmenter, et ce pour la troisième année consécutive. Ses recettes devraient même baisser de 1%, selon les prévisions de la Région. "La baisse de recettes sur l’imposition indirecte nous a coûté depuis 2005 entre 5 et 7 millions d’euros", peste Queyranne. Ajoutez à cela, entre 2005 et 2010, le coût du transfert de compétences de l’Etat à la Région pour près de 192 millions d’euros, et la perte de recettes de la taxe professionnelle pour 107 millions d’euros, et c’est l’ensemble de l’institution qui fonctionne au trébuchet. Même si Queyranne l’assure : "Nous devons continuer à muscler l’économie, former nos jeunes et faire face aux défis écologiques." Pour ce dernier voeu, Rhône-Alpes développera en 2012 un schéma éolien, dans le cadre du plus large schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie.
Le budget primitif 2012 doit être adopté mercredi en assemblée plénière.
Que pense M Queyranne du nouveau batiment budgétivore de la région (côut x3 par rapport au devis adopté) et selon des experts mal conçu (grand hall inutile..)pour accueillir tous les services:si le budget est à l'équilibre, on aurait pu alors faire baisser les taxes locales sans ces investissements hasardeux...et je ne parle pas de tous les emplois de fonctionnaires territoriaux créées de manière pleithorique ces dernières années à l'image de l'ensemble des région en France sans justificatifs équivalents pour au moins 1/3 inutiles selon les économistes :les emplois administratifs d'aujourd'hui sont les impots et la dette de demain.
Signaler RépondrePs:malgré ce constat je n'appartient pas au courant de droite
blabla Monsieur JJQ se félicite de la gestion de RA! Et pourtant il y aurait bcp de choses a dire pour démonter son resonnement. On continue a dépenser de l'argent sans penser au contriuable: taxes carte grise et essence auraient pu être baissées etc..... Bien sur, si la Region RA est en difficulté , c'est la faute de l'état . Ben voyons!!!!!
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