On notera que les investissements seront plus importants que l'an
dernier à 134 millions d'euros, malgré un environnement jugé "chaotique
et incertain pour les collectivités locales", selon l'adjoint aux
Finances Richard Brumm, notamment avec l'extension à l'Europe entière de
la crise des dettes souveraines et la menace des agences de notation
d'abaisser la note de la France. Richard Brumm a dénoncé un triple frein
pour la Ville : "une baisse des dotations de l'Etat, la participation
pour près de 3 millions d'euros de la Ville au fond de péréquation des
intercommunalité et des communes (FPIC), et l'accès au crédit de plus en
plus difficile pour mener à bien le financement des investissements."
L'opposition, de son coté, a dénoncé des frais de fonctionnement en
constante augmentation. Michel Havard, président du groupe Ensemble pour Lyon, a dénoncé le "mauvais ratio dépenses de personnel/dépenses de
fonctionnement, qui repart à la hausse". Le député du Rhône voit ainsi dans la hausse de l'investissement "un effet d'annonce" au regard du "mauvais taux de réalisation" des projets portés par la Ville.
Toujours sur la même veine, Denis Broliquier, président du groupe Lyon Divers Droite a dénoncé "un budget à contre-courant" au regard des dépenses de fonctionnement. "Il faut définir une vision prospective de la masse salariale, externaliser certains services, avancer plus vite sur la mutualisation avec le Grand Lyon, rationaliser la gestion des subventions, développer des outils de gestion, regrouper les établissements culturels en un établissement public", propose le maire du deuxième arrondissement.
Les deux groupes ont voté contre le budget proposé, accompagnés par les Centristes et Démocrates menés par Christophe Geourjon.
Le budget d'une ville comme Lyon ne saurait être un Power-Point fait par des adolescents en stage, après quand le régime fait valoir sa situation de monopole, ceux qui savent n'ont qu'à la fermer, prendre leur émoluments et crier "Vive Collomb", On les paye pour ça.
Signaler RépondreEn tout cas, ceux qui disent qu'il n'y a pas d'opposition à Lyon peuvent revoir leur copie. Mais comme d'habitude Havard, il ne fait que critiquer mais il ne propose rien. Broliquier au moins il se mouille !
Signaler RépondreAs-tu écouté au moins l'interview ?
Signaler RépondreJ'en doute.
Romain Blachier a raison.
Signaler RépondreUn peu d'équilibre Lyon Mag parlez-nous des propos des élus de gauche plut^to que ceux de droite inexistants chez les fachos.
Le 1er adjoint, Jean-Louis Touraine, trouve les fachos respectables et affirme qu'ils n'ont pas à s'inquiéter à Lyon.
http://fr.novopress.info/105052/il-ne-faut-pas-etre-inquiet-pour-la-traboule-entretien-avec-jean-louis-touraine-chef-de-la-police-municipale-a-lyon-audio/
Un scandale !
monsieur Vous inquiètez pas Romain vous serez adjoint dans le prochain gouvernement De gégé a Lyon.
Signaler Répondreun tiers de l'article, même pas, pour parler du budget qui concerne tous les lyonnais et deux tiers pour parler des propos des élus de droite...Lyon Mag, un peu d'équilibre s'il vous plait.
Signaler RépondrePendant le débat sur le pognon de la ville je n'ai pas ENTENDU monsieur Muet est-ce normal.......
Signaler Répondrepourtant il s'occupe de préparer le prog d'hollande.