"On livrait des produits auprès de nos distributeurs qui eux-mêmes
répondaient à des appels d'offre" pour PIP, précise mardi l’AFP le
directeur de la communication de Bluestar Silicones Jean-François
Granat. Un silicone destiné à un usage industriel, mais utilisé à des
fin médicales par PIP pour combler des prothèses mammaires. "Nous
sommes très choqués de cette utilisation", explique Granat, qui
rappelle que "la réglementation des dispositifs médicaux dont relèvent
ces prothèses mammaires prévoit que le fabricant de l'implant interne
doit démontrer la conformité de son dispositif une fois fabriqué." En France, 20 cas de cancer ont été signalés chez les porteuses de prothèses PIP. Elles sont 30 000 en tout dans l'Hexagone, pour près de 400 000 à 500 000 dans le monde.