La défection de Dominique Perben, député sortant de la 4e
circonscription du Rhône, suscite bien des convoitises à droite. La
vice-présidente du Conseil général Dominique Nachury, mais également
Pierre Bérat, ont tous deux fait savoir leur intention de briguer un poste qui sera laissé vacant par l’ex-Garde des Sceaux en
juin 2012. "Ce n’est
pas une candidature d’opportunité mais de responsabilité, explique
Bérat. Nous allons connaître des échéances majeures. La présidentielle,
qu’il faut gagner, ensuite les législatives où il faut donner une
majorité renouvelée à la France. Je pense que sur cette circonscription,
dans la situation nouvelle née de la non-candidature de Perben, je peux
être le candidat qui représente la circonscription à l’assemblée
nationale." Et de justifier sa candidature, qu’il qualifie de "trois en
un." "Je représente d’abord le renouvellement. Il y a également dans ma
candidature une dimension d’engagement, avec un message politique
affirmé que je porte depuis des années sur les territoires. Il y a aussi
la proximité, étant élu du 3e arrondissement."
Un bagage local copieux,
qui pourrait s’avérer insuffisant pour déficit de notoriété. "Je ne suis
pas un élu local depuis 20 ans, je n’ai pas été maire d’arrondissement,
concède-t-il. C’est peut être un déficit en termes de notoriété." Mais
le conseiller régional veut faire de cette faiblesse une force. "Face à
Mme Vallaud-Belkacem, c’est une manière de faire une campagne très
clivante, assure-t-il. Quand on rentre en campagne contre elle, on a
l’impression de rentrer dans une émission de téléréalité. Pour moi,
c’est un challenge que je suis prêt à relever." Depuis Paris, l'UMP a pourtant lancé un sondage pour éclairer le choix qu’elle fera sur la 4e
circonscription. "Je pense souhaitable qu’à Paris, il aient un certain
nombre d’éléments objectifs qui leur permette de prendre leur décision,
expose-t-il. J’espère qu’ils écouteront aussi les remontées du terrain,
où je constate que ma candidature présente un intérêt certain." Ce
n’est pas le seul écueil pour les candidats de terrain que représentent
Bérat et Nachury. Car la secrétaire d’Etat à la Santé, initialement
investie sur la 3e circonscription, pourrait bien débarquer sur la 4e. "J’attends de savoir ce qu’il en est, recadre-t-il. Nora Berra n’a pas
fait connaître sa décision. Si elle le fait, on verra à ce moment-là."
Il lui reconnait toutefois une certaine légitimité. "Etant
ministre, dans le combat politique, je pourrais comprendre sa
candidature", apaise-t-il.
L’UMP devrait trancher avant la fin du mois la question de la liste
définitive de ses candidats aux Législatives sur la Rhône. L’arbitrage
devrait être prononcé à l’occasion du comité national de l’UMP du 28
janvier. "Je ne maintiendrai pas ma candidature si un autre candidat est investi, allègue Bérat. Sauf si ce candidat venait à diverger par
rapport la ligne de l’UMP." A suivre.
Oui, un homme de terrain sur cette circonscription est un atout majeur . Il connait ses dossiers, et face à Madame Vallaud- Belckacem c'est un candidat de conviction et de charisme qu'il faut sur cette grande circonscription. Il peut relevé le défi face à "Madame je souris et je me montre de partout pour prouver que je suis présente". Face à un opposant UMP un dimanche après midi, Sinon couper la parole et faire ses yeux de "biche" elle n'a rien apporté de concret dans ses propos. Le soutien à M. HOLLANDE doit lui prendre du temps donc pas d'écoute sereine pour les administrés de la circonscription.
Signaler RépondreSherley et Dino ou Vérat et Ballaud
Signaler RépondreQuelle élégance de critiquer l'âge de sa rivale... Qui connait Pierre Bérat hormis deux ou trois blogeurs adeptes de "délayer de l'eau avec de la flotte"...
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