"Si un parti politique existe, c’est pour être présent aux élections, rappelle Fialaire. Nous avons passé un accord sur le plan départemental avec le Nouveau centre pour se partager les 14 circonscriptions du Rhône." Les centristes présenteront donc leurs candidats dans le Rhône pour les législatives de juin 2012. Avec au cœur de leur projet "la solidarité, la justice, la formation, la laïcité." Des valeurs radicales bafouées par l’UMP, selon le président fédéral. "C’est
ce que le président de la République n’a pas voulu mettre en avant il y
a 14 mois lorsque l’arrivée de Jean-Louis Borloo a été évoquée à
Matignon", pique-t-il. Et d’assurer que pour les Radicaux, il n’y aura pas "d’automaticité pour soutenir Nicolas Sarkozy." "N’importe quel président qui sera élu sans majorité à l’assemblée ne pourra rien faire, glisse-t-il. Les
majorités seront très courtes et le centre rassemblé doit être une
force assez importante pour peser sur les futures majorités." Il
faudra donc que l’UMP fasse montre d’assez d’ouverture pour attirer de
nouveau en son sein les radicaux, qui ont quitté le navire depuis mois
de mai 2011. Mais tout n’est pas figé pour Fialaire. "Soit on est capable de se respecter et de répartir les forces et nous pourrions à ce moment-là retirer des candidatures", explique-t-il.
"Aux précédentes élections, nous nous sommes fait maltraiter par l’UMP au niveau départemental, rappelle Fialaire, qui estime que le nombre de candidats radicaux lors des régionales de mars 2010 a été bien insuffisant. Mais également au niveau national où l’UMP ne nous verse même pas ce qu’il nous doit (1). On
en reparlera après les élections. Ils essaient de nous étouffer, ils
ont débauché quelques radicaux, on ne se laissera pas faire cette fois."
Si vis pacem, para bellum.
(1) L’UMP était liée au PR par un contrat d'association. Selon les termes de
ce dernier, le parti majoritaire reversait à son partenaire une
dotation forfaitaire d'1 million d'euros. Si cette dotation a bien été
versée de 2007 à 2010, le PR n'a rien touché en 2011.
L’interview complète à retrouver en podcast sur LyonMag.com.
C'est curieux, les radicaux de Lyon on ne les entends que lorsqu'il y a des élections et des places à prendre. Lévy, élue du 4ème entre 2001 et 2008, on ne l'a jamais vue à la Croix Rousse. Tête de liste du 1er en 2008, même pas élue au Conseil Municipal à cause d'un score lamentable, et qu'on ne voit jamais dans le 1er. L'UMP lui a quand même donné une place à la Courly, et en 2010 élue sur la liste des Régionales grâce à l'UMP au détriment d'Hamelin. Depuis plus rien jusqu'à ces jours ou elle voudrait l'investiture de l'UMP pour les législatives... La politique, c'est pas seulement des places, c'est aussi du boulot. Alors ça suffit les fumistes!!!
Signaler RépondreLoulou Que les radicaux se pressentent aux législatives et on verra bien ce qu'ils pèsent réellement face a l'ump Et la on rigolera de ces graveurs de places
Signaler RépondrePouvez-vous passer votre temps à dauber sur celui qui remplit votre gamelle ?
Signaler RépondreLes valeurs de droite mais avec deux poids, deux mesures comme à gauche, est-ce cela le centre ?
les pauvres radicaux.....aucun militant et pas d'électeurs....et des revendications gigantesques....résultat ? une fessée et au coin !!!!!
Signaler RépondreFaux.
Signaler RépondreLe parti radical a touché au moins 500 000 € en 2011 (http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/10/05/l-ump-a-verse-une-dotation-de-500-000-euros-au-parti-radical_1582758_823448.html).