L’hiver est certes arrivé tardivement sur Lyon, mais depuis mardi, la
neige éparse à laissé place au froid glacial. Du côté des services de
la communauté urbaine, tout a été mis en place pour affronter l’épisode
climatique. "Globalement, tout s’est bien passé, assure Paris. Les
services ont été mis en alerte dès le lundi soir, avec une surveillance
nocturne pour anticiper une avancée du phénomène annoncé pour le mardi
matin. Nous avions un dispositif de traitement préventif des ponts qui a
été mis en œuvre. Le mardi matin, dès 00h45, tous les équipages
étaient en astreinte maximum, soit l’équivalent de 281 agents et d'une
centaine de véhicules." Au regard du précédent de décembre 2010, où
tous les axes de Lyon ont été saturés à cause d’un épisode neigeux
intempestif particulièrement dense, la réponse des services dédiés a été plus efficace cette
année. "Le problème, c’est de savoir quand survient le phénomène
climatique, explique-t-il. L’année dernière, il est intervenu quand la
circulation était importante. On a eu la chance cette année que
l’épisode se produise très tôt le matin, avant que les voitures
circulent. Les services ont pu intervenir en amont." Selon un processus
bien rôdé, le déneigement privilégie "les grands axes de circulation,
mais également les voies de transports en commun, ce que l’on appelle
les lignes fortes." Une action qui n’oublie pas la prévention, qu’il
s’agisse de verglas ou de neige. "On donne les mêmes conseils aux
automobilistes. Il faut des véhicules équipés de moyens spéciaux, de
pneus neige surtout. Il faut également privilégier les transports en
commun plutôt que les voitures particulières."
Le fameux sel utilisé pour éponger les chaussées n’est pas la panacée. "L’effet du sel sur la neige, c’est une transformation en eau,
précise-t-il. Si cette eau n’est pas complètement évacuée et séchée, il y
a risque d’avoir ponctuellement des plaques de verglas qui se forment."
C’est donc l’action combinée du chlorure de sodium séché et des machines
qui permet de sécuriser les routes par temps hivernal. "On a
toujours la même base : des saleuses et des lames pour racler la neige.
Il existe également d’autres produits : des fondants des saumures, qui
sont adaptés en fonction de la température des chaussées. Mais le
principal est d’avoir assez d’engins et de personnels. De ce côté -là,
le Grand Lyon est pourvu", rassure Roger Paris, qui émet toutefois un
regret amusé : "On a pas encore inventé l’engin à retenir la neige !"
L’interview complète à retrouver en podcast audio sur LyonMag.com.
Guignolo
Signaler Répondresi monsieur doit avoir bac +6 pour dire quon pas inventer une machine a retenir la neige
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