Que se passe-t-il autour du projet d’Arena de l’Asvel ? Ce projet de
salle multifonction de 13 500 places, porté par la SPSM (société de
projet de stade multifonction) pour le club villeurbannais, semble au
point mort. "C’est vrai que depuis l’été dernier, le projet patine,
reconnait Jean-Paul Bret. Il s’est éloigné de ce qui avait été posé
initialement. Les ambitions originelles ne sont plus tout a fait au
rendez-vous." Au premier semestre 2011, tout semblait être acté pour
démarrer le processus administratif des enquêtes publiques. Mieux, le
permis de construire aurait du être validé le 26 janvier dernier. Mais
plusieurs pierres d’achoppements ont retardé la mise en place effective
du projet. L’acquisition des terrains du site de l’usine ABB de
Villeurbanne en particulier, qui doit accueillir le futur ouvrage, dont une parcelle appartient à un privé qui
fait monter les enchères. " Les 4/5 des terrains appartiennent à la
communauté urbaine, mais 1/5 du total appartient à la société privée
HomeBox. La parcelle n’est actuellement pas vendue, et la tendance de
propriétaire a été de faire monter les prix et de se sentir désiré sur
un marché privé", regrette l’édile villeurbannais. Une réalité qui
pousse la collectivité à trouver d’autres solutions. "Ce que nous
cherchons a faire avec la SPSM dans le cadre de notre partenariat qui
existe depuis longtemps, mais qui s’est affaibli ces derniers mois,
c’est de voir comment le projet tel qu’ils l’envisagent aujourd’hui peut
rentrer dans les 4,5 hectares de terrain appartenant à la communauté
urbaine, explique Bret. Mais nous n’avons pas renoncé pour autant à cet
autre hectare."
Le coût du projet est également un frein à sa réalisation. Initialement
budgété à 130 millions d’euros, sans participation des collectivités
locales, il semble aujourd’hui rebuter les investisseurs privés qui, un à
un, se défaussent. Au point que la future Arena pourrait prendre une
autre tournure. GL Events, qui a réalisé les aménagements intérieurs de
la salle olympique modulable de basket de 12 000 places pour les JO de
Londres, verrait bien l’Asvel recycler l’enceinte, pour un coût plus de 4
fois moins cher que le projet initial (30 millions d’euros). "Cette
solution doit être étudiée", confesse Bret qui met toutefois en garde. "L’ambition initiale du projet s’accommode mal d’un simple recyclage. Il
faut avoir une contenance suffisante. Un des atouts du projet était de
ne pas accueillir simplement du basket. Si cette salle de 12 000 places
ne devait accueillir que du basket, cela rendrait les équilibres
difficiles. Et si l’objectif est simplement avoir un étage de plus que
l’Astroballe, ce n’est pas la peine de faire tout ça." Le réutilisation
de l’ouvrage sportif ne garantit pas pour autant son installation à
Villeurbanne. "Il y a toujours une volonté de l’Asvel de développer
son projet à Villeurbanne, coupe Bret. Il l’avait bien compris il y a
deux ans. Je pense que tout autre hypothèse d’une salle ailleurs qu’à
Villeurbanne serait un projet extrêmement difficile à monter." Et
pourtant, Tony Parker évoquait lundi sur les ondes de RMC un possible
rapprochement entre l’Asevl et l’OL concernant l’Arena. Pourrait-elle
finalement atterrir à Lyon ? "Il y a eu dans ce projet beaucoup de
choses qui ont été dites. Je prends ces rumeurs avec de la réserve.
L’Asvel n’est pas une franchise américaine, ce n’est pas un club de
basket que l’on peut emmener dans une autre ville. Ce qui fait sa force,
c’est la réalité de son histoire, c’est le lien avec les sections
amateurs, c’est le soutien de la collectivité. Croire que l’on peut
monter un projet comme celui-là ailleurs, c’est aller vers beaucoup de
difficultés pour les promoteurs du projet. Ils l’avaient compris et ils
devraient continuer à le comprendre."
L’interview complète à retrouver en podcast audio sur LyonMag.com.
Depuis quand les marchés publics sont-ils étudiés à Lyon ?
Signaler Répondrekim-jung bret n'a pas impliqué dans la déroute de son projet le gouvernement ? c'est étonnant. il est en petite forme. lui qui n'arrête pas de dire en conseil municipal :"c'est pas de ma faute, ce sont les autres" il aurait du mouiller dans son interview gérard collomb son grand ami patron du Grand Lyon, bernard rivalta son ami du sytral et jean-jacques queyranne son pote de la région.
Signaler Répondreallez paulo, ressaisis toi, tu baisses de régime.