Jazz à Vienne : "Le plus important, c’est de pérenniser le festival"

Jazz à Vienne : "Le plus important, c’est de pérenniser le festival"
Stéphane Kochoyan - JazzRadio/LyonMag

Stéphane Kochoyan, le nouveau directeur du festival Jazz à Vienne, était l’invité de Jazz Radio pour l’émission Ça Jazz à Lyon, proposée en partenariat avec LyonMag.com.

Le festival Jazz à Vienne a retrouvé sa stabilité. Incontournable de la scène jazz française et internationale - "Jazz à Vienne est un très grand festival, membre des 17 plus grands festivals du monde", rappelle son nouveau directeur - l’évènement a fait les frais de tensions humaines l’année dernière. Au point que son ancien directeur, Christophe Bonin, a quitté le navire à quelques heures du début du festival. "Nous n’avons pas eu le temps de nous en rendre compte, rapporte Kochoyan. Il y a trente ans d’histoire de Jazz à Vienne avec une équipe solide. Christophe n’est pas resté, il ne s’est peut-être pas senti bien dans ce cadre. Maintenant, je suis ravi d’être ici. Il ne faut pas voir ça comme un psychodrame de Jazz à Vienne, mais une mésaventure." On parle de l’omnipotence du programmateur Jean-Paul Boutellier, même si la direction générale de l’évènement est assurée par une structure de type EPIC (Etablissement Public Industriel et Commercial). Une cohabitation difficile en vue pour Kochoyan ? "Je suis très heureux de travailler avec lui, recadre-t-il. Il y a une filiation et une écoute. Jean-Paul est quelqu’un qui va me conseiller. Et nous ne sommes que de passage dans la vie du jazz. Le plus important, c’est la pérennisation du festival et son inscription sur la scène du jazz international."
A cette enseigne, celui qui a commencé la direction artistique avec le festival de jazz de Nîmes présente un projet ambitieux pour la prochaine édition viennoise, qui se tiendra du 28 juin au 13 juillet. "Je veux y ancrer tous les styles de jazz, expose-t-il, avec la nouvelle génération comme Tigran Hamasyan, ou China Moses par exemple, mais aussi les Jamie Cullum, les Mélody Gardot. Mais c’est très important également que les musiciens de la région puissent participer à la grande fête de Jazz à Vienne."
Le nouvel entrant a même d’autres projets. "J’adorerais voir jouer Bobby Mc Ferrin avec Chick Coréa, s’avance-t-il. Tout cela est hypothétique. Si on arrivait à convaincre Glory de se remettre au piano, cela nous plairait bien."
Pour les 150 000 spectateurs qui se déplacent chaque année à Vienne, il faudra attendre le 28 mars pour découvrir la programmation complète de cette 32e édition.
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