C’est au micro de notre journaliste Mathilde Barré que Thérèse Rabatel a
fait le point sur les disparités de genre qui frappent les Lyonnaises.
La journée de la femme, célébrée jeudi, n’est pas qu’un trompe l’oeil
pour l’élue municipale. "Cette journée est très utile. Il y a encore de
grandes inégalités entre les femmes et les hommes. C’est un moment de
réflexion et de rencontre. Ce n’est pas qu’institutionnel." A Lyon, deux
moments forts marqueront l’évènement. "La soirée à l’Hôtel de Ville à
partir de 17h30, où nous discuterons de la charte égalité femme/homme
dans la vie locale. Le 10 mars, à partir de 15h, nous partirons de la
place des Terreaux jusqu’à la place Bellecour avec des associations pour
discuter avec la population."
De bonnes intentions insuffisantes ? "C’est un premier pas, reconnait
l’adjointe. J’ai tenu à ce qu’en même temps que la Ville de Lyon signe
cette déclaration de principe, nous mettions en œuvre immédiatement un
plan d’action. Nous n’étions pas obligés." L'engagement se traduit dans les faits. "Sur les violences faites
aux femmes, nous avons décidé d’ajouter deux logements d’urgence pour
héberger les femmes en difficulté qui sont obligées de fuir leur appartement."
Quid de Gérard Collomb, qui reconnaissait lors de la dernière séance du
conseil municipal qu’il n’était pas forcément "un grand féministe" ? "Je ne me bats pas contre mon propre maire, s’amuse l’élue. Il va
d’ailleurs signer la charte officiellement le 21 mars. C’est important.
Mais il me laisse mener mes actions. C’est un soutien important. La
Ville s’est engagée sur le plan d’action avec l’accord de Gérard
Collomb." Même si la question "stagne", de l’aveu même de Thérèse
Rabatel. "Nous avons beaucoup progressé dans les années 70-80.
Aujourd’hui, sur la question des salaires, des violences, des retraites,
des retraites, certaines remises en cause sont vraiment inquiétantes."
Le combat se gagne également dans les détails. Dernier en date, le
retrait de la case «mademoiselle» des formulaires administratifs, selon
une circulaire des services de Matignon, datée du 21 février. "L’affaire du Mademoiselle, dans les symboles, est assez importante,
explique Rabatel. Dans mon entourage, j’ai beaucoup de femmes qui sont
très contentes que l’on soit passé à cette réforme. Désormais, on
demandera le nom d’usage et le nom de naissance. Pour celui d’usage, il
n’y aura plus cette inquisition vis à vis des femmes pour savoir si
elles sont mariées, avec souvent un sous-entendu dévalorisant derrière
cette question."
Et si l’adjointe à l’égalité devait détailler sa Lyonnaise type, elle le
dit tout de go : "c’est celle qui me touche." "Celle qui travaille, qui
est en horaires décalés, précise-t-elle. Elle voudrait travailler plus
mais ne trouve pas suffisamment d’emploi. Elle se retrouve avec un petit
salaire et aura une petite retraite. cette Lyonnaise, elle est souvent à
cinq euros près et qui ne peut pas aller chez le coiffeur ou au cinéma.
C’est la Lyonnaise anonyme. Les femmes représentent 80% des personnes
pauvres en France. C’est vers elle que va mon coeur et mes pensées."
80%, un pourcentage du Régime Collomb pourquoi pas 183% ou ??5% ou votez PS ?
Signaler Répondregrande question?
Signaler Répondrepourquoi se sont toujours les laides qui sont ultra feministes ?????
allons TOC TOC !
Signaler Répondrevous ne seriez pas blond par hasard ?
intellectuellement vous voulez dire?
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