Près de 300 personnes ont manifesté, à l'appel d'associations et de plusieurs partis politiques, contre la venue de Jean-Marie Le Pen à Oullins - LyonMag
Les 250 militants frontistes ont bravé les manifestants antifascistes, "ces imbéciles porteurs de drapeaux rouges, ces descendants des guillotineurs de 1789". Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch ont réussi à atteindre vers 21 heures la salle des fêtes du parc Chabrières, avec un certain retard dû au blocage du centre d’Oullins par "la garde de Mélenchon". Pour passer le barrage de CRS et l’escouade du service d’ordre du Front National, il fallait "montrer patte blanche", comme a lancé un des hôtes, dans un grand éclat de rire. Véritable prophète en son pays, l’arrivée de Jean-Marie Le Pen se transforme en véritable ovation. Christophe Boudot, secrétaire fédéral rhodanien, a la responsabilité de souhaiter la bienvenue à tout son monde et de lancer les hostilités avec une copieuse salade périgourdine. Chaque convive a droit à une idée du programme électoral inscrit sur un bout de plastique, glissé sous la miche de pain. "La laïcité doit redevenir une valeur au cœur du projet républicain", par exemple. Avec ça, sûr que le veau aux girolles servi n’est pas halal. Plusieurs générations garnissent l’assemblée, preuve de l’hétéroclisme de l’électorat de Marine Le Pen. Certains sont des soutiens de la première heure. Ils racontent leur parcours idéologique : "Je suis socialiste au départ, mais le virage patriote a eu lieu dans les années 81-82". Ils sont venus "pour rencontrer ceux qui défendent leurs intérêts et leur point de vue".
Les parrainages, bluff ou réelle anxiété ?
Les serveurs s’activent lorsque Bruno Gollnisch monte sur l’estrade. Ce qu’il annonce à la tribune semble traduire l’état d’esprit dans lequel se trouve la majorité de ses auditeurs. Le Front National est un parti qui a confiance en sa force. Mais il est en proie au doute au moment où la quête élyséenne est encore conditionnée par l’obtention des 500 parrainages. "Nous avons un ministre des affaires étrangères, Monsieur Juppé, qui déplore que la candidature d’un chanteur (ndlr – Youssou N’Dour) n’a pas été validée au Sénégal, constate l’historique bras-droit de Le Pen père. Il devrait plutôt se préoccuper d’abord de la démocratie en France !". Et cette inquiétude masquée d’indignation est partagée autour des tables drapées de bleu-blanc-rouge. "Si notre candidate ne peut pas se présenter, je prendrai un bulletin au hasard, je rayerai le nom et j’écrirai Marine Le Pen au verso", menace un militant originaire de Gap. La tension redescend à l’arrivée du gratin dauphinois.
Le One Jean-Marie Show
Pendant que l’attention est portée sur les assiettes qui défilent, le fondateur du FN fait discrètement son apparition sur scène. Tout le monde lâche couteaux et fourchettes pour mieux applaudir celui qui participe à sa septième joute électorale, dont cinq en étant candidat. Et s'il n'est plus à l'affiche, ses premières phrases ont tout d’un discours de campagne. "Nous sommes engagés dans une bataille décisive" s’exclame-t-il. Lui aussi revient sur le problème que lui pose le parrainage des maires : "A ceux qui ont peur de perdre leurs subventions, je leur réponds ‘Votre futur imam s’en chargera’ ". Entre fromage et dessert, il tire le portrait de nombreux adversaires. "Hollande n’est pas facile à cerner, disserte le leader frontiste. C’est quelqu’un d’ectoplasmique et un substitut à Strauss-Kahn. DSK, c’est celui qui représentait le mieux ce parti socialiste mais il s’est pris les pieds dans le tapis de la salle de bain. Il est le phénix des hôtes de ces bois". Un militant glisse : "Si DSK passait, je serais parti au Canada ! Avec la réputation qu’il a, merci pour l’image de la France…". Pour Jean-Marie Le Pen, Nicolas Sarkozy "a le culot que n’a pas un marchand de bretelles sur le marché". Les spectateurs semblent apprécier le ton piquant du chansonnier qu’est à cet instant Le Pen.
Quand Bachar Al-Assad et Gabriac s’invitent
Trêve de rigolade, il est temps de revenir aux bases du
discours du FN : immigration, protectionnisme, sécurité et patrimoine. Un
silence religieux accompagne l’hommage rendu aux harkis, en réponse au discours
de Nicolas Sarkozy à Nice le jour même. Cette torpeur s’éternise lorsque le
massacre des Vendéens est remémoré : "Il est plus facile de parler des autres génocides que des nôtres" remarque-t-il, en référence au débat sur le génocide arménien. Par ailleurs, la
grande tolérance diplomatique de la France verrait le pays accepter un trop
grand nombre de réfugiés politiques. "On
veut intervenir contre des dictateurs, comme Bachar Al-Assad en Syrie qui se
bat contre une armée de déserteurs, déclare le nationaliste. Mais après on s’étonne de voir des
Tunisiennes à petites jupes venir dès la charia instaurée". Pour lui,
le problème en France est que "l’étranger
est mieux traité que les nationaux". Voilà comment finir le repas sur
une note sucrée. Le retraité politique Jean-Marie Le Pen a gardé son sens inné
de la phrase bien sentie. Le vieux lion n'a semble-t-il pas perdu en attrait car, à l'entrée du parc Chabrières, c'est le conseiller régional et fondateur des Jeunesses Nationalistes Alexandre Gabriac qui a été aperçu* alors qu'au même moment sortaient repus les militants et sympathisant du parti qui l'a exclu.
*Alexandre Gabriac n'est pas rentré à l'intérieur de la salle des fêtes où se tenait vendredi le dîner du FN.
M.R
quelle mépris ! j'ai mis 02h00 pour faire rochetaillée jusqu'a Oullins ! les cocos sont sont de fiers menteurs , tel que l'ont été les bolcheviques a la vieille époque . il faut arreter les mensonges ! Jean Marie Le Pen a raison , ce ne sont que de vil guillotineurs ! a bon entendeur ..... vivement que Marine Le Pen viennent faire le ménage avec le karcher de sarko ! ! ! les cocos vont passer du rouge au rose et avec un peu de chance , dans l'oublie ! ! ! allons enfant de la patrie , le jour de gloire est bientot arrivé
Signaler Répondreil n,y a pas de blocage seulement un ralentissement sans debordements de manifestant .etapres 20 h la rue etait tranquile
Signaler Répondreeffectivement il n,y a pas eu de gros mouvement de desordre ,juste un moments dun petits d,effile revendiquend avec leur banderole dans la grd rue d,oullins et puis cest redevenu calme
Signaler RépondreC'est du second degré ???
Signaler Répondremais a quoi servent ces manif qui intéressent que 3% de la population
Signaler Répondre"Le Pen et Bruno Gollnisch ont réussi à atteindre vers 21 heures la salle des fêtes du parc Chabrières, avec un certain retard dû au blocage du centre d’Oullins par "la garde de Mélenchon"
Signaler RépondreVoici la phrase du journal transmise certainement par son correspondant (?????) .
Votre déclaration confirme qu'a l'arrivée de M. LEPEN à 21 heures il n' y avait pas "la garde de Mélenchon" et que tout le monde pouvait circuler comme moi assez tranquillement.
Donc je confirme désinformations et mensonges.
Quand à publier une photo de manifestants qui a empéché M. LEPEN d'atteindre le parc CHABRIERE il ne faut vous géner pour la diffuser.
Maintenant si les médias mentent si facilement il faut se poser la question pourquoi et qui protègent-ils.
Il y avait quelques dizaines de bobos bien encadrés, certainement à leurs demandes, qui ont sauvé la démocratie oullinoise du chaos.
Signaler RépondreRespect à eux.
J 'étais a la manifestation en tant que "spectateur" si je puis dire et il y a réellement eu un blocage de la circulation dû à la manifestation mais celle ci ne fut pas à l origine du retard de Bruno Gollnisch et de Jean-Marie Le Pen. De plus, le passage du pont au dessus de l'Yzeron était bloqué par plusieurs véhicules de police et tout passage d'une personne ou d'une voiture était strictement interdit. La manifestation s'est complètement terminée vers les 20h15 si je me souviens bien.
Signaler RépondreDonc l'événement a eu bien lieu et ce journal ne ment pas, si vous êtes sceptiques, recherchez des photos prises lors de la manifestation.
@mag menteur. Vous voyez bien que la vérité est la propagande et que ce qui c'est réellement passé ne sert à rien.
Signaler RépondreIl n'y a aucun mensonge, c'est juste que t'es arrivé après la guerre mon pote! Demande aux riverains et aux automobilistes te précédents si il n'y avait pas de blocage! Alors avant de monter sur tes grands chevaux renseignes-toi, espèce de négationniste.
Signaler Répondreje ne suis qu'un conducteur qui a pris la Grande Rue d'Oullins à 20 H 50, je n'ai pas vu de manifestation à l'exception d'une présence policière devant l'entrée de la salle Chabrière qui a provoqué un ralentissement.
Signaler RépondreAucune manifestation ni FN, ni de personnes.
Votre journal ment et crée un évenement qui n'a jamais eu lieu.
Pouvez vous m'expliquer pourquoi votre journal ment si effrontément.
Le retard de Bruno Gollnisch et de Jean-Marie Le Pen n'était pas dû à un soi-disant blocage du centre-ville (qui n'a pas eu lieu, faute de nombre suffisant de contre-manifestants). En effet, les deux leaders du FN avaient un rendez-vous médiathique à Grenoble peu avant le meeting à Oullins...
Signaler RépondreON COMPREND PAS CE QUE TU VEUX DIRE EXPLIQUE
Signaler Répondre"Je suis socialiste au départ..." La messe est dite.
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