Grève des éboueurs : "Lyon ne deviendra pas Marseille ou Naples"

Grève des éboueurs : "Lyon ne deviendra pas Marseille ou Naples"
Thierry Philip - LyonMag

Thierry Philip, vice-président du Grand Lyon délégué à la propreté, est perplexe. Campant sur les positions communautaires dans le conflit qui oppose le Grand Lyon aux agents de la propreté, il ne s’explique pas le revirement des syndicats, qui réclament désormais l’ensemble du week-end chômé pour les personnels. Et évoque la question du "fini-parti", point de divergence essentiel, selon lui, dans le rapport de force qui s'installe.

Les négociations commencent à se compliquer sérieusement entre le Grand Lyon et les représentants syndicaux des services de ramassage des ordures ménagères. "Au départ, nous avions quatre objectifs : respecter les exigences de la cour régionale des comptes, rapprocher le service public d’un maximum de maires de la communauté urbaine, diminuer le stress et les accidents de travail, et mettre en œuvre le fameux week-end sur deux. Ce qu’on leur a proposé permettait de cocher les quatre cases", commente Thierry Philip. Mais depuis mercredi, la donne a changé et les revendications des grévistes ne sont plus les mêmes, à la plus grande surprise du maire du 3e  arrondissement. En effet, les grévistes ont délivré mardi une nouveau préavis de grève pour le 19 mars, reprenant l’ensemble de leurs revendications initiale revues à la hausse. Sur la question du samedi sur deux chômé en particulier. "Maintenant, ils veulent tous les week-ends, rapporte-t-il. Il va falloir qu’on se rencontre pour clarifier les choses". La demande de pouvoir bénéficier de tous les samedis vacants semble impossible à satisfaire pour le Grand Lyon, qui a besoin d’un service continu pour répondre aux besoins de la collectivité. La seule solution serait très coûteuse car elle nécessiterait de faire appel au privé ou à des intérimaires pour assurer le service. Étrangement, cette revendication va à l’encontre du mouvement qui a été lancé pour protester contre la privatisation des secteurs de Lyon et de Villeurbanne.

Le "fini-parti", véritable pierre d’achoppement du conflit social ?

Pour Thierry Philip les causes du blocage viennent d’un autre problème : le "fini-parti" que "les syndicats n’arrivent pas à mettre sur le tapis". Si le temps de travail moyen des agents de la propreté est 800 heures par an, au lieu de 1600 pour un salarié aux 35 heures, c’est en partie dû à ce système. "On embauche à une certaine heure le matin, on fait sa ronde et quand elle est terminée, on s’en va, explique Thierry Philip. Ce fini-parti est responsable d’un taux d’accident du travail extrêmement important et est responsable du stress". Les éboueurs seraient très attachés à ce principe, mais Thierry Philip s’inquiète de l’accroissement de 20% des accidents de travail en 5 ans. "On pourrait imaginer que les rondes soient calculées de telle façon à ce qu’elles préservent la santé de ceux qui travaillent", propose-t-il. Au sujet de la polémique suscitée par les salaires, le vice-président assure qu’il joue la carte de la transparence : "On tient à disposition de la presse, les feuilles de paie anonymes de décembre incluant toutes les primes. Les chiffres donnés sont les chiffres moyens exacts de début de carrière et de fin de carrière". Les Lyonnais peuvent perdre le fil de ce mouvement social, face à toutes ces confusions, alors que le risque de voir les poubelles s’entasser dans les rues se profile. Thierry Philip ne veut pas dramatiser : "Personnellement, je ne crois pas que Lyon puisse devenir Naples ou Marseille d’ici quelques jours".
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4 commentaires
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levrai le 18/03/2012 à 17:38

Lyon ne deviendra pas Marseille ou Naples"en dechets oui mai corruption(La cour administrative d’appel de Lyon a condamné, vendredi 16 décembre, le Grand Lyon et le Département du Rhône pour avoir passé des marchés publics illégaux avec l’Olympique lyonnais et le Grand Prix de Tennis de Lyon pour un montant de 491 000 euros, aux frais du contribuable)

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le vrai pepito le 14/03/2012 à 21:21

m .Thierry Philip. Naples est ramassée par le privée, ils ne veulent pas payer les décharges, dépose les ordures dans de lieux non conforme. Regarde le four de Riellieux la Pape(qui lui est au prive, sale, toujours en panne, les déchets qui débordé par tout, ce lui la de gerland (régie), propre bien entretenue)différence publique /privée

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jm le 14/03/2012 à 20:59

Le parrain a dit.

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colomb le 14/03/2012 à 19:10

combien gagne la direction propreté bonsoire combien gagne la direction et combien elle détourne je vous rapel qu'il y a toujoure une affaire de corruption au grand Lyon qui et en court et maquiller

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