Sarkozy à Lyon : "Hollande est un cynique"

Sarkozy à Lyon : "Hollande est un cynique"
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En meeting de campagne samedi à Lyon, Nicolas Sarkozy a tenu un discours d'une cinquantaine de minutes devant 8 000 à 10 000 spectateurs. Revivez minute par minute le déroulé de cette après-midi présidentielle à Eurexpo sur LyonMag.com.

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17h38 : Sarkozy termine un exercice très offensif contre la gauche, très solide sur ses bases droitières mais également sans concession avec l'Europe et le tournant européen dans lequel il souhaite voir la France s'engager dans les prochaines années.

17h37 :
"Peuple de France, ne te laisse pas voler cette élection présidentielle,. Peuple de France, impose le débat à ceux qui le refusent. Peuple de France, j'ai besoin de vous." Fin du discours de Sarkozy sous un tonnerre d'applaudissements. La Marseillaise est chantée.

17h35 :
Sarkozy voit la présidentielle "comme la première vraie élection du  XXIe siècle."

17h34 :
"Pourquoi en Asie les marchés publics ne sont pas ouverts aux mêmes conditions qu'en Europe ? Cela s'appelle l'exigence de la réciprocité." L'Europe se taille la part du lion dans le discours de Sarkozy.

17h31 :
Sur l'Europe, Sarkozy refuse de construire "la seule Europe des consommateurs sur le dos de celle des travailleurs." "C'est une trahison de l'idéal humaniste de l'Europe, voilà ce que nous avons à dire aux Français."

17h29 :
"Je veux dire aux ouvriers de la sidérurgie que les syndicats vous trahissent. Ils préfèrent faire des coups que s'occuper de vous. Le dialogue social ne peut pas être respectueux si les syndicats sont plus occupés à faire de la politique." Sarkozy assure que si les accords sont impossibles avec les syndicats, il sollicitera les Français par la voie du référendum.

17h25 :
Sarkozy fait le parallèle entre 1981 et 2012, et le choix de relancer l'économie par la dépense publique. "Au lieu de la rigueur, cela nous avait coûté de la super-rigueur", critique Sarkozy, évoquant les deux dévaluations pour rectifier ce choix politique fait par le premier ministre Pierre Mauroy à l'époque.

17h23 :
Le blocage des loyers, celui du prix de l'essence est contreproductif pour Sarkozy. "A quand le blocage des licenciements ?", ironise-t-il.

17h21 :
Suppression du mot race de la Constitution ? "Ici à Lyon, on comprend que ce mot à été écrit avec le sang des Français Libres dans le préambule de la constitution  de 1946 pour que personnes n'oublie jamais les millions de victimes de la plus grande entreprise raciste que le monde ait connu". La proposition de François Hollande relève, pour Sarkozy, d'une double "inconséquence morale et ignorance honteuse."

17h18 :
"La fédération des Bouches du Rhône, les écoutes de l'Elysée" : Sarkozy dit en avoir assez des leçons de ceux qui sont à l'origine "des plus gros scandales de la Ve République." Les attaques contre la gauche se font de plus en plus violentes.

17h16 :
Sur la compétitivité, Sarkozy en remet une couche sur les 35 heures. Il estime la réforme responsable du handicap industriel de la France.

17H14 :
Sarkozy évoque la suspension des prestations familiales pour les familles dont les enfants sèchent l'école.

17h12 :
"Les droits sans les devoirs, ça n'existe pas." Pour Sarkozy, "celui qui bénéficie de la solidarité nationale doit faire l'effort d'insertion." Retour sur les 7 heures d'activité pour les bénéficiaires du RSA et la formation pour les chômeurs.

17h11 :
Sarkozy critique Hollande sur son silence concernant la question de la burqa : "C'est un abandon du champ de bataille républicain de ne pas avoir voté la loi sur la burqa."

17h10 :
Immigration ? "Les extrémistes ne font qu'attiser la haine et la colère." Sarkozy veut combattre le communautarisme à grands coups de laïcité. Pour le président le droit de vote au étranger est un encouragement au vote communautaire.

17h07 :
"Le niveau de vie des Français sera préservé par l'effort et le travail." Sarkozy critique la hausse des dépenses publiques. "Ce n'est pas le croissance qui nous attend mais la faillite."

17h06 :
"La France est un peuple libre, frondeur, qui n'aime pas qu'on lui dise ce qu'il doit faire. les Français ne veulent pas qu'on leur vole cette élection présidentielle." Sarkozy ressort une communication déjà maintes fois entendue.

17h05 : Retour sur la crise et sur l'action présidentielle. "Nous avons refusé la baisse des salaires, la baisse des traitements des fonctionnaires et la baisse des retraites", se défend Sarkozy.

17h03 :
Le Président attaque Hollande sur la question des fonctionnaires, et sur son rétropédalage présumé sur la question du nombre d'embauches. 

17h01 :
Sarkozy continue sur les socialistes et la question du nucléaire. Il reproche à Hollande d'avoir mené une alliance "misérable" avec les Verts en annonçant la fermeture de 24 réacteurs et les semaines suivantes d'annoncer la fermeture unique du site de Fessenheim.

16h57 :
"On ne respecte pas les Français quand on leur dit qu'on taxera les riches à 75% et que le lendemain, on leur dit que la réforme ne rapportera rien", continue Sarkozy. "C'est un message désastreux qui est le contraire de l'intérêt de la France". Pour le président, "la seule vérité de Hollande, c'est de faire payer ceux qui ne sont pas riches."

16h55 :
Le président continue sa diatribe contre le Corrézien sur la question des retraites. "Jouer avec la retraite des Français, leur cacher la vérité, ce n'est pas respecter les Français qui ont travaillé toute leur vie et qui méritent mieux pour leur retraite."

16h53 :
Sarkozy commence par une attaque violente contre Hollande sur le quotient familial. "Détruire la politique familiale, c'est prendre une lourde responsabilité. Le cacher aux Français, c'est leur mentir."

16h50 :
Le président commence son discours en citant De Gaulle. "Il a voulu que celui qui est élu président de la République aille a la rencontre des Français."

16h49 : Nicolas Sarkozy fait son entrée dans la salle. Comme à son habitude, il fend la foule des spectateurs selon un protocole très huilé.

16h47 :
Les enceintes balancent une musique d'entrée très rythmée. Nicolas Sarkozy ne devrait pas tarder à faire son apparition.

16h38 :
Les chaines d'infos ont pris place. Face caméra, torche dans le visage, les journalistes assurent leurs directs.

16h34 :
"Les lignes bougent, le printemps arrive, la victoire est en lui et nous sommes avec lui : Nicolas Sarkozy", s'égosille en terminant son discours Philippe Cochet. La recette marche, l'ambiance retombée depuis un quart d'heure remonte en flèche.

16h28 :
Philippe Cochet, secrétaire fédéral du Rhône prend la parole au lutrin. Il annonce plus de 10 000 personnes au meeting ce soir. "Y a-t-il des Sarkozistes dans la salle ?", chauffe-t-il. Brice Hortefeux et Bruno Lemaire ont rejoint les premiers rangs. 16h16 : L'ambiance retombe en attendant le discours du président-candidat. Le brouhaha a remplacé les chants. Au premier rang, c'est Christine Boutin, candidate à la présidentielle ralliée à Nicolas Sarkozy, qui a fait son apparition.

16h05 :
  "Notre famille n'a qu'un seul objectif, faire gagner la France". Fin du passage en chauffeur de salle de Jean-François Copé, qui s'est livré a une diatribe très violente contre François Hollande. "Quand on veut être président de la République, il faut répondre aux questions que l'on vous pose", a-t-il persiflé.

16h03 : Copé annonce 12 000 personnes, alors que la jauge est vraisemblablement plus de 8 000 personnes aujourd'hui à Eurexpo. Copé gonfle-t-il le chiffre de façon à atteindre le nombre de spectateurs qui s'étaient déplacés pour voir Hollande le 1er mars au Palais des Sports de Gerland ?

16h01
: Le secrétaire général de l'UMP retape son argumentaire sur "les petits cercles parisiens qui donnent des leçons de vie et de morale"."Ne lisez pas les sondages" conseille-t-il aux militants.

15h59 :
Copé évoque son passage sur France 2 jeudi face à François Hollande. "Un moment assez baroque", explique-t-il, qu'il juge la candidat fragile et sur la défensive. "Quand on le met face à ses contradiction, il n'y arrive pas."

15H57 : Jean-François Copé prend la parole à la tribune pour remercier les militants d'avoir "monté en cinq jours un tel meeting". Le secrétaire national de l'UMP fait applaudir les élus locaux, les présidents de fédération, les secrétaires départementaux. "Sans vous, on y arriverait pas, termine Copé. La chance qui est la nôtre est d'avoir une famille politique, unie, déterminée, fière de ses valeurs et solide dans ses combats".

15h50 :
Les "Nicolas Président" succèdent à La Marseillaise, reprise une bonne dizaine de fois dans la salle depuis l'ouverture des portes.

15h44 :
Sur l'écran géant qui jouxte la tribune où Sarkozy doit prononcer son discours, on voit les personnalités qui arrivent au compte-goutte dans le hall d'exposition ou se tient le meeting. Le premier à faire son apparition n'est autre que le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.

15h38 :
C'est le flou complet sur la question des passages à la tribune pour les discours. Personne n'est en mesure de dire qui passera, mais surtout si quelqu'un passera avant Nicolas Sarkozy. Prévoyant, le président de la fédération UMP du Rhône Philippe Cochet a préparé un petit mot si jamais il est appelé à jouer les M. Loyal pour ce meeting présidentiel.

15h35 : Parleront, parleront pas ? On a beaucoup entendu et lu sur les personnes qui devaient prendre la parole avant Sarkozy. Le Garde des Sceaux Michel Mercier en particulier, qui pourrait prononcer un propos liminaire. Une perspective qui ne plait pas à tout le monde, Nora Berra en particulier, murmure-t-on du côté des officiels. Le secrétaire d'Etat ne comprendrait pas pourquoi on lui confisquerait la possibilité de dire un mot, alors qu'elle est également ministre. Il faut ménager les susceptibilités.

15h32 :
Les premiers parlementaires du Rhône ont fait leur arrivée. Dominique Perben est arrivé vers 15h05, alors que Pierre Bérat, élu municipal du 3e arrondissement, a fait le pied de grue comme tout le monde devant les portes closes. Michel Noir, l'ancien maire de Lyon a attendu également sagement l'ouverture des portes.

15h30 :
  Les portes du hall 3 des expositions d'Eurexpo se sont ouvertes vers 15h. La salle dans laquelle Nicolas Sarkozy réunit ses militants et sympathisants est configurée pour accueillir 7000 personnes : 5 000 personnes assises, le reste debout. Tous les spectateurs qui arriveront après pourront voir le discours via des écrans géants installés dans le hall 3 d'Eurexpo. Ils pourraient être près de 1 000 dans ce cas. Soit 8 000 personnes au total.
Selon l'UMP, il y avait déjà 7200 demandes d'accréditations faites vendredi midi. 55 bus sont partis du Rhône pour venir faire le nombre, alors qu'en comptant les fédérations locales, ce sont entre 120 et 130 bus qui sont attendus. Nicolas Sarkozy prendra la parole à 17h.
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11 commentaires
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miaou le 18/03/2012 à 08:50

les jeux ne sont pas encore fait Encore beaucoup de français sont indécis sur leurs candidats. Peur de voir leur pays de prendre le chemin de la Grèce. Je vous rappel que si l'Europe n'était pas intervenue la Grèce n'aurait plus de quoi payer les retraites, les agents de la fonction publique et que peut être a l'heure qu'il est, le pays serrait en guerre civile, voir ce qui c'est passé en Argentine. De toute façon les caisses de l'état sont vides et a part d' augmenter les impôts et encore de réduite le pouvoir d' achat des français je ne vois pas d' autres solutions.

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Curieux le 18/03/2012 à 08:13

Meeting exceptionnel. Une ferveur sans équivalent. Ce fut mon premier meeting. Il sera inoubliable. Quelle belle organisation.

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Jonathan le 17/03/2012 à 23:18
Vince57 a écrit le 17/03/2012 à 21h41

Mdr, vous avez vraiment la mémoire courte les amis. Ah oui, il a fait son mea culpa notre bon Président... Cinq ans ça suffit ! Non ? Ouvrez les yeux et regardez son bilan !!!

Tu veux le bilan?C'est parti mon kiki
1/Réforme des retraites: sans cette réforme,la retraite des français serait du niveau de la Grèce.Je préfère que les français râlent car ils travaillent 6 mois de plus plutôt qu'ils soient en colère parce qu'on ne peut pas financer leur retraite.
2/Autonomie des universités qui fait entrer nos universités dans le 21e siècle.
3/Heures supplémentaires:9 millions de salariés en ont bénéficié
4/Rééquilibrage des institutions:nomination de personnalités de l'opposition à des postes importants(Cour des Comptes,Commission des finances...)
Pour en savoir plus,je te laisse consulter cette page assez intéressante
http://www.lafranceforte.fr/bilan

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walter99 le 17/03/2012 à 22:40

Sarkozy défendra la spéculation financière jusqu'au bout.Hollande sera notre Roosevelt il fera sa "loi bancaire " qui séparera les banques d'affaire et de dépôt ce qui était le cas pendant 60 ans depuis 1932 aux Etats Unis et en Europe .Sarkozy, Merkel et les néolibéraux nous ont conduit devant un mur , la crise n'est pas finie. Si Sarkozy passe il n'hésitera pas à baisser les salaires comme en Espagne et en Grèce, il nous faut un nouveau Roosevelt, ce sera Hollande .Tapez "Glass Steagall act" pour comprendre pourquoi Sarkozy et ses amis du lobby financier ont peur de lui...

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Doucefrance le 17/03/2012 à 21:58

Bravo M. Sarkosy ! Vous etes courageux.
On vous soutient dans ce combat difficile.
Il vaut mieux dire la vérité avant que ce ne soit trop tard.

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Vince57 le 17/03/2012 à 21:42

Réveillez vous ! Cinq ans de Sarko ne vous suffit pas?

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walter99 le 17/03/2012 à 21:42

Sarkozy a autorisé à nouveau les VAD il y a quelques jours ,les ventes à découvert ,la pire des spéculation , 3 jours après que les banques ne reçoivent 490 milliards de la BCE à ...1% s'il vous plait! Où vont-ils placer cet argent , pas sur les PME qui rapportent 2% à 4% , non, elles vont continuer à spéculer à mort pour du 5% à 15% et un Kerviel pourra encore mettre en faillite notre banque de dépôt et nous ruinera . Hollande ne crie pas ,n'est pas grossier , il fera sa "loi bancaire " de séparation des banques d'affaire et de dépôt qui arrêtera le plus gros de la spéculation qui nous plombe. Sarkozy est le représentant du lobby spéculateur et de l'argent facile (défiscalisé en masse ,75milliards de niches pour ses amis)

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Vince57 le 17/03/2012 à 21:41

Mdr, vous avez vraiment la mémoire courte les amis. Ah oui, il a fait son mea culpa notre bon Président... Cinq ans ça suffit ! Non ? Ouvrez les yeux et regardez son bilan !!!

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antonio023 le 17/03/2012 à 19:01

Vive SARKOZY /J'espère que la majorité des votants aura compris que Hollande n'est pas capable de diriger le pays.

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Raymi le 17/03/2012 à 18:27

Comment voulez voter à l'élection présidentielle?????
SARKOZY bien sûr. Comment voulez vous que Mr Hollande nous sorte des crisesque nous avons .En ajoutant impots sur impots, alors qu'il faut faire des économies Fonctionnaires sur fonctinnaires. mais c'est de la folie Ouvrez les yeux avant que nous soyons dans l'état de la grèce. Il n'aura même pas l'Europe derrière lui. Je ne dit pas que N. Sarkozy à tout bien fait, mais il a au moins l'expérience.

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jm le 17/03/2012 à 18:07

Le journaliste à du mal à cacher ses vues partisanes, mais au moins c'est clair et on saura replacer les propos à leur place.
Si François Hollande dit "tout est son contraire", il ne faut être surpris que toutes paroles de bons sens et de vérité puissent passer pour des attaques aux vues d'un "hollandisant", de fait, en mode parano.

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